En oubliant le côté diva de Keith Jarrett, il reste un musicien essentiel depuis le milieu des années 60, de Miles à sa carrière solo ou en groupe. Mais cet enregistrement datant de 2016, réalisé à Budapest, pourrait être le dernier à son actif. Frappé par deux attaques en 2018, il risque de ne plus jamais se produire sur scène.
Read More“Constantine” est une fresque grandiose, quasi cinématographique, à la manière des sagas familiales où l'on suit les aventures de plusieurs générations, leurs rêves et déconvenues. L'histoire du grand-père du violoniste Théo Ceccaldi et de son frère, le violoncelliste Valentin Ceccaldi, habitera leur père, Serge Ceccaldi, compositeur de musique de scène, essentiellement pour le théâtre.
Read MoreYallah Mickey Mouse peut se lire (s’écouter) de deux manières - au moins. Le second album des deux Cyril genevois est un genre d’actualisation du rock d’ici en repartant de Dashiell Hedayat et de ses Chrysler ou bien la vision par un poisson rouge de l’aquarium géant dans lequel nous confinons de concert/conserve. Oui mais…
Read MoreLa vie n’est pas simplement une lutte contre l’ennui. Elle est aussi création et envie de faire la fête. Pour ce faire, Jean-Jacques Birgé a invité 28 musiciens en studio, ne leur donnant comme indication que le thème du titre avant d’improviser. A boire, à manger, à partager : un pique-nique quoi…
Read MoreMême parmi ses pairs La Monte Young et Tony Conrad, Charlemagne Palestine passe pour un excentrique. Refusant la solennité de la "musique sérieuse", il se produit en couleurs psychédéliques, entouré de ses peluches, pardon divinités. Ses ululations vocales rappellent autant son maître Pandit Pran Nath qu’un enfant boudeur. Adorant les contradictions, sa musique est imprégnée d'une espièglerie que dément sa rigueur et son intensité.
Read MoreAux côtés des autres éthiopiens comme Mulatu Astake, Mahmoud Ahmed, Hailu Mergia et Alemayehu Eshete, Ayalew Mesfin est un musicien légendaire des années 1970. La musique qu'il a créée avec son Black Lion Band est l'une des plus funky qui soit issue d’Addis-Abeba. Et voici son intégrale…
Read MoreDe Diddy qui fait la promotion du Our Black Party à Ice Cube qui aide à développer le Plan Platine de Donald Trump ou Killer Mike qui dialogue avec un gouverneur pro-Trump et 50 Cent qui s’alarme pour ses impôts si Joe Biden est élu, les magnats mâles du hip-hop se révèlent aussi arrogants dans leur approche que semeurs de merde dans leur démarche.
Read MoreComme nous venons d’hériter d’un ministre de l’Intérieur des rayons exotiques, nous lui suggérons quelques écoutes dominicales et plus pour lui donner matière à réflexion sur l’agencement de ses rayons via leur érogène, non pardon hétérogène, provenance.
On avait le choix dans les dernières sorties hip hop US : entre Busta Rhymes, Black Thought, Westside Gunn ou encore Reason… On a finalement choisi 21 Savage & Metro Boomin, le puissant duo d’Atlanta plutôt méchant. Chanmé et très articulé.
Read MoreUne basse, un beat, quelques claviers et une voix laser pour démonter le monde, ses excès et ses erreurs. Personne n’en sort grandi, mais le son assure et le flow pointu envoie des baffes par poignée, les textes démolissent plus sûrement qu’avec une batte et envoient une idée du monde de 2020, en France - et en direct de Versailles. Le Klub des loosers est de retour : tous aux abris, ça va saigner.
Read MoreCarré d’as de ce début de semaine, Róisín Murphy, Numün, Leyla McCalla et Zazou/Bikaye. Un lundi paritaire sous couvre-feu. Donc, dans l’ordre et avec méthode : la sortie de taf avec Róisín dans les oreilles, le rumba électro de Zazou/Bikaye pour le dîner du soir, la lecture accompagnée avec Leyla McCalla et l’extinction des feux avec Numün. Pas belle la vie automnale sous couvre-feu crétin ?
Read MoreQuelle année de merde que 2020. La campagne électorale étasunienne se tient par réseaux tv interposés entre Donald Duck et Joe Bidon. Not’résident de la paix publique éructe des discours aussi creux qu’inopportuns, à valider ses hypothèses rétrogrades avec un aréopage de sinistres qui filent la même quenouille piquée aux mythes d’antan. Oui, mais sur le front de la culture, le “Sundowner” de Kevin Morby tient la route dans une veine proche de Cormac McCarthy, exprimé avec un satori bien dans l’air du temps.
Read MoreLe quotidien de la culture est de confronter ce qu’on entend, voit, lit et perçoit à un flux continu/barrage de discours prédigérés, celui tenu par le gouvernement acculturé de la France de 2020. Jupiler a des serfs et leur fait dire les mots d’usage pour baliser le terrain. Qu’ils soient mensongers importe peu, il faut survivre dans les sondages. La culture est contre. Tout contre. Elle dit autre chose. Ecoutez l’histoire…
Read MoreOn avait été surpris de découvrir Shit & Shine en double affiche aux Instants Chavirés avec les Sleaford Mods, il y a déjà longtemps. Cousinage du bruit ou juste proximité de musiciens sans barrières ? On dira gratte-poil avant tout à l’écoute de ce réjouissant “Malibu Liquor Store”.
Read MoreAprès avoir produit “Walking on Thin Ice”, le 8/12/1981, John et Yoko sont rentrés au Dakota, et malheureusement Mark Chapman (l’homme qu’on adore détester) lui colla des balles dans le buffet. Pour célébrer les 80 ans de John, Yoko et Sean ont décidé de reprendre intégralement une série de titres qui se présentent aujourd’hui sous la forme de ce “Gimme Some Truth”. Soient 36 raisons de l’aimer encore plus (ou moins).
Read MoreDans les grand altistes du free jazz US, je pioche Marion Brown et je découvre la réédition de ces deux albums en un par le label helvète Ezz-thetics. Et on redécouvre ainsi un musicien en constante évolution qui en 1966, sur le premier découvre la notoriété dans les studios new-yorkais ( Why Not?) quand Porto Novo! le voit batave d’adoption et éloigné des USA pour respirer loin du racisme. A 13 mois d’intervalle, saut quantique.
Read MoreAvec Clam Day, ce premier album made in New-York, Otto Benson joue de la pop qui fleure bon l’électro et la déglingue d’une époque assez tourmentée. La nôtre ! Quelques paramètres pour comprendre l’entreprise ébouriffée à souhait. Envoi.
Read MoreUne voix, une guitare et 26 minutes chrono. C’est le nouveau 10k Annegarn intitulé SöL et ça tue. Dick chante-t-il comme il joue de la guitare ou bien est-ce l’inverse ? En tout cas, c’est l’ivresse dans la chanson, la virtuosité des mots et du verbe qui rebondit au fil de dix titres servis cash et sans effet par sa guitare aussi virtuose que discrète. Maudit, maudit Modigliani…
Read MoreEn 1972, Bertolucci, Brando et Maria Schneider faisaient découvrir un Paris en plein bétonnage avec Le Dernier tango à Paris servi par la géniale BO de Gato Barbieri. En 1975, Steve Potts invite ses coreligionnaires de chez Steve Lacy à venir enregistrer son seul album sous son nom, la B.O. de Musique pour le film d’un ami.
Read MoreLe son qui déboule ici sur Wuddaji n’est pas totalement inconnu, puisqu’il retrouve la démarche du Carl Craig techno-jazz du milieu des années 90 et celle constante de Moodymann. Mais Ron Trent, sous son alias deep house, Theo Parrish a le mérite de théoriser un peu les choses. Bienvenue donc, dans cet underground stuff qui fait danser et reformule les données. Wuddaji !
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