Posts in LIVRES
Ordo Sexualis : quand le progrès est trop lent… refusez la pénétration !

Ces derniers mois, deux livres interpellent la morale et l’ordre sexuel en les grattant dans le sens de la réflexion. Le premier, signé Martin Page s’interroge sur un possible au-delà de la pénétration, quand le second, d’Alain Brossat et Alain Naze ouvre le champ de la pensée sur un progrès qui se fait trop lent pour être visible - tout en en cachant un maximum sous le tapis. C’est “Ordo Sexualis” versus “Au-delà de la pénétration”.

Read More
If, ou l'imaginaire algérien de Marie Cosnay

Quête en pointillés d’une identité aussi fugace que toutes les fictions dont on recouvre ce que nous sommes, recomposition d’une enfance par l’appropriation (entre reconstitution et invention, moi et la part de l’autre que je sais accueillir) d’une filiation dont il ne reste qu’un nom, à peine une image comme celle de cette île d’If d’où s’élance le récit.

Read More
18/35 L'Homme-Sang plutôt moite du combiné…

Dix-huitième chapitre de “L’Homme-sang”, le roman de Jean Songe que nous publions en feuilleton. “La sonnerie du téléphone a rompu le silence. Biaise avait coupé le son de la télé. Les images étaient révoltantes et les commentaires lui donnaient envie de prendre un flingue et de tirer dans l’écran. Il a posé son verre et décroché sans dire un mot.”

Read More
Les contents, par André Markowicz

Dans l’extrait d’Apostrophes qui tourne en boucle ces derniers temps sur internet, ce qui me frappe, c’est la toute fin de l’émission. Quand Matzneff est réellement surpris de la violence de l’attaque de Denise Bombardier, mais, en fait, quand il est surpris par deux autres choses. La première, c’est que visiblement à l’inverse de tous les autres invités, à commencer par Pivot lui-même, elle, elle ne tombe pas sous son charme et elle ne sourit pas quand il parle. Elle ne l’admire pas. Parce que, tous les autres, finalement, ils sourient, d’un sourire gentil : « le gentil farfadet que voilà... » ou « celui-là alors... ». Et puis, il est surpris par l’attaque elle-même : comment se fait-il que la vie, la société, vienne le juger, lui — pas lui Gabriel Matzneff, non. Lui, l’écrivain. Lui, le grand écrivain. L’esthète. La littérature.

Read More