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En labourant les sillons de la rentrée en cinq chants

Pourquoi choisir entre le clavecin classique de Jean Rondeau, la pop-rap gouleyante de Lil NAS X, le dub jazz du Moritz Von Oswald trio, les envolées passées de Leslie Winer et la harpe électro-tonale de Nala Sinaphro. Ne quittez pas l’écoute… revue de sorties.

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MUSIQUEL'Autre QuotidienJean-Pierre (disco non troppo) Simard le 20/09/2021, Jean Rondeau - Melody Grace - Erato, Lil NAS X- Montero - Columbia/ Sony, Moritz Von Oswald Trio - Dissent - Chapter Recording, Moritz Von Oswald Trio - Dissent - Chapter Recording£, Va falloir choisir entre le clavecin classique de Jean Rondeau, la pop-rap gouleyante de Lil NAS X, le dub jazz du Moritz Von Oswald trio, les envolées passées de Leslie Winer et la harpe électro-tonale de Nala Sinaphro. Ne quittez pas l’écoute… revue de sorties. Pour son nouvel opus chez Erato, Melancholy Grace, Jean Rondeau propose un voyage poétique et mélancolique en compagnie des grands compositeurs italiens, anglais, allemands et hollandais de la fin de la renaissance au grand siècle. Un programme cher au cœur du claveciniste, qui joue ces musiques depuis tout petit : "ce sont des musiques que j'écoute depuis tout petit, j'ai presque commencé le clavecin sur ces musiques-là." . L’album appelle au voyage, grâce notamment à la multiplicité de compositeurs qui y figurent : Frescobaldi, Luigi Rossi, Picchi, Luzzaschi, Sweelinck, Dowland, Bull ou encore Gibbons. Le claveciniste français a conçu cet album comme le dialogue de deux voix faisant contraste : la mélancolie musicale traduite par le chromatisme et la mélancolie émotionnelle des larmes et des pleurs. Jean Rondeau nous explique : "je ne voulais pas tomber dans la mélancolie un peu sombre, mais plutôt y percevoir une approche commune : que se passe-t-il dans ces musiques pour faire résonner un affect commun ?" Afin de séparer ces deux voix et de parfaitement les comprendre, Jean Rondeau se dote de deux clavecins : un virginal italien de forme compacte datant de 1575, et une réplique moderne d’un clavecin du XVIIIe siècle pour les pièces « chromatiques ». A l'écoute, on notera tout de suite le net écart de timbre de ces instruments. Si tous deux ont bien des cordes pincées, leur structure est différente, chacun ayant son mécanisme et sa forme propre. Passer de l’un à l’autre est un peu comme entendre un texte déclamé par deux personnages. Jean Rondeau insiste par ailleurs sur le fait qu’il a, dans cet enregistrement, délibérément renoncé au tempérament égal, autrement dit à l’accord de chaque octave en douze demi-tons égaux. Si le programme se referme sur les Lachrimae Verae (Vraie larmes) de JohnDowland, ces dernières constituent à certains égards le point de départ conceptuel de « Melancholy Grace », ainsi que les clavecins, au cœur du disque, comme le dit Jean Rondeau "le point de départ ici fut le virginal du XVIe siècle, il fut très frappant. C'était un choix de mettre deux instruments au sein d'un même disque !" Depuis qu'il a acheté un beat en ligne pour 30 dollars et qu'il l'a transformé en Old Town Road - qui est devenu le numéro 1 le plus long de l'histoire des États-Unis, s'est vendu à 18, 5 millions d'exemplaires et a provoqué un débat sur les frontières entre les genres et l'attitude de la musique country vis-à-vis de la race - le jeune homme de 22 ans a été une présence constante au sommet des charts : cinq autres singles de platine, et tellement de récompenses et de nominations qu'elles nécessitent leur propre page Wikipedia. Il est devenu une présence si familière qu'il est facile d'oublier le phénomène extraordinaire qu'il est. Il ne s'agit pas seulement du fait que l'un des plus grands rappeurs du monde soit homosexuel - une attitude éclairée vis-à-vis de l'homosexualité n'a jamais figuré en bonne place sur la liste des vertus du hip-hop - mais aussi du fait qu'il soit homosexuel et qu'il place sa sexualité au premier plan dans sa musique. Son dernier single, Industry Baby, était accompagné d'une vidéo se déroulant dans une prison, dans laquelle Lil Nas X dirige une troupe d'hommes nus dans un numéro de danse dans les douches. Les paroles ajoutent le fait d'être gay à la liste des choses dont les rappeurs se vantent, au milieu des trucs habituels sur les casiers et les plaques et des suggestions pour que les rivaux apportent leurs soldats : "Je suis un nigga pop comme Bieber", se vante-t-il, "Je ne baise pas les salopes - je suis pédé". Si vous avez besoin d'une confirmation du climat dans lequel il dit ce genre de choses, Industry Baby a été produit par Kanye West, dont l'album actuel contient une collaboration avec le ouvertement homophobe DaBaby. Nobody’s perfect… Un cynique dirait que Lil Nas X a bénéficié de la guerre culturelle en cours, que les voix libérales se sentent obligées de louer son travail au plus haut point. Ce que Montero prouve, c'est qu'il n'a absolument pas besoin de plaidoyer spécial. Il atteint un éclectisme impressionnant entre le hip-hop et la pop, passant avec assurance de rythmes trap et de cornes martiales à un hard rock grinçant et distordu, d'une musique qui rappelle le R&B du début des années 2000 à des ballades de stade. Le changement de genre est unifié par les mélodies. D'une chanson à l'autre, l’album a plus d'accroches - et des accroches plus fortes - que n'importe quel autre grand album de rap sorti jusqu'à présent en 2021 : le refrain indélébile de That's What I Want, la mélodie lumineuse en désaccord avec les paroles inconsolables de Tales of Dominica ; Dead Right Now, qui est suffisamment riche et succulent pour que les auditeurs vérifient le générique pour voir quel morceau de soul des années 70 il sample, pour découvrir qu'il est original. Il y a une réelle confiance dans sa variété - vraisemblablement soutenue à la fois par son succès à ce jour et par le fait qu'il peut chanter aussi bien qu'il peut rapper - et une confiance, aussi, dans sa structure. L'album commence par des morceaux qui se pavanent et se vantent, avant que la température émotionnelle ne chute soudainement. Finies les fanfaronnades et les apparitions de Nicki Minaj, place à des chansons plus sombres. Celles-ci traitent de la dépression, de la solitude - Void semble être adressé au styliste de Lil Nas X, Hodo Musa, et semble suggérer que leur relation est la plus proche de sa vie - et de son adolescence sinistre, marquée par les abus parentaux et les luttes avec sa sexualité, et animée seulement par sa vie en ligne, "stanning Nicki morning into dawn". On s'attend à ce que l'album se rassemble et se termine sur une note optimiste, mais ce n'est pas le cas. Au lieu de cela, il se termine par Am I Dreaming, une ballade troublante dans laquelle on retrouve une Miley Cyrus à l'air angoissé. "Ne m'oubliez jamais, ni tout ce que j'ai fait", chante-t-il, comme s'il s'attendait à ce que sa vague de succès actuelle soit éphémère. Au vu de Montero - un album dont on peut extraire à peu près n'importe quel titre et être récompensé par un tube - il n'a pas à s'inquiéter. Pour son dernier disque, Von Oswald, dont les collaborateurs s’étendent de Mark Ernestus à Juan Atkins en passant par le regretté Tony Allen, a travaillé avec Laurel Halo et le batteur de jazz Heinrich Köbberling. Conformément aux précédents enregistrements MVOT, Dissent a été enregistré à Berlin en novembre et décembre 2020. Puis il a été édité à partir d’une série de jams sessions prolongées. “Alors que le trio évolue vers des fondations stables dans le bruit et le groove, la danse fait signe, rappelant certaines des inclinations plus jazzées de la techno tout en virant librement vers un territoire inconnu” Il faut rappeler, pour cet ancien ingénieur du son de chez Dubplates & Mastering né à Hambourg, qu’il n’en est point à son coup d’essai. En effet le résident de chez Tresor, peut se targuer d’avoir laissé quelques GROS souvenirs … Pour ceux qui aurait oublié ou simplement loupé le phénomène, il faut citer quelques chiffres ronflants pour pouvoir comprendre la teneur du travail. En ce qui concerne sa carrière avec le trio, nous recensons 7 albums et 2 single et EP; en outre sa carrière personnelle compte pas moins de 6 albums ainsi que 10 singles et EP. Le projet le plus marquant fût sans conteste sa collaboration avec Juan Atkins de 2013 à 2017 sur le projet Borderland. Quel destin rocambolesque que celui de Leslie Winer! Quelques heures après sa naissance, on la vendait dans le stationnement de l’hôpital pour la somme de 10 000$. Des années plus tard, elle quittait le Massachusetts pour aller étudier les arts visuels à New York. Après s’y être acoquinée avec nul autre que William S. Burroughs, elle entama une fructueuse carrière de top model au début de laquelle elle vécut avec Jean-Michel Basquiat. Le designer Jean-Paul Gauthier dira plus tard d’elle qu’elle aura été « le premier modèle androgyne ». Son travail l’amena en Angleterre où elle fit quelques rencontres qui l’aidèrent à concrétiser sa passion pour la musique : Kevin Mooney (Adam and the Ants), Jah Wobble (Public Image Ltd.) et Karl Bonnie (Renagade Soundwave). En 1990, elle publia Witch, son premier album qui, bien que remarqué par le fameux dj John Peel, ne rencontra qu’un maigre succès d’estime. Elle continua néanmoins son travail musical, multipliant les collaborations et inspirant de nombreux artistes tels Grace Jones, Boy George et Sinéad O’Connor qui chanteront tour à tour ses compositions. Elle réside maintenant dans la campagne française où elle a élevé les cinq filles qu’elle a eues avec Kevin Mooney. L’étiquette Light in the Attic fait aujourd’hui œuvre essentielle en faisant paraître When I Hit you – You’ll Feel It, une anthologie résumant le parcours de cette créatrice visionnaire que l’industrie n’a pas toujours su prendre au sérieux. Les quelques pièces de Witch au programme nous font comprendre pourquoi des critiques ont déclaré que cet album faisait de Winer l’ancêtre du trip-hop. Bien qu’un brin tirée par les cheveux, cette déclaration n’est pas complètement erronée. Ses boucles rythmiques répétitives et les ambiances nocturnes qu’il déploie en font effectivement un disque précurseur. Sur ses trames sonores minimalistes, la musicienne déclame sa poésie féministe revendicatrice d’une voix nonchalante. En fait, on a parfois l’impression d’entendre une Laurie Anderson qu’aurait remixée un magicien du dub comme Lee Scratch Perry. Parmi les autres joyaux que recèle cette compilation, quelques-uns font état des collaborations fécondes auxquelles l’artiste prit part. En compagnie de Mekon, Jon Hassell, Christophe Van Huffel, Diamond Version ou Jay Glass Dubs, elle amène ses sombres cantiques engagés visiter une grande variété d’univers : électro de pointe, jazz mutant, americana hallucinée.. Un grand merci à Light in the Attic! Il était grand temps que plus de gens puissent découvrir cette poète-sorcière dotée du don de prophétie musicale. Après des concerts électrisants sur la scène londonienne, la réputation de Nala Sinephro s'est rapidement répandue sur la scène jazz britannique, ce qui lui a permis de se produire dans le cadre de la célèbre soirée jazz Steam Down, tout en jouant avec et en accompagnant des artistes comme Demae, Eun, Coby Sey, Rosie Turton, Robert Ames, le London Contemporary Orchestra, Touching Bass, Spitfire Audio, Nadeem Din-Gabisi. Elle a été désignée par le Guardian comme l'une des artistes à suivre en 2020, a reçu le soutien de Gilles Peterson et est DJ résidente sur NTS, où elle partage chaque mois des sélections de sons célestes. En 2021, elle a rejoint l'innovant catalogue de Warp Records, où elle continue à tisser son univers sonore unique. La musique de Nala Sinephro combine sons méditatifs, sensibilités jazz, folk et enregistrements de terrain. Sa pratique musicale est ancrée dans l'étude de la fréquence et de la géométrie et guidée par le principe que le son déplace la matière. Son premier album Space 1.8 prend la forme d'une structure métaphysique, où chaque espace curatif est un cocon semblable à un utérus créé par Nala Sinephro au service du soulagement et d’une liberté affirmative et extatique. Space 1.8 a été composé, produit, interprété, conçu, enregistré et mixé par Nala Sinephro à l'âge de 22 ans. Sur cet album, elle joue des synthés modulaires et de la harpe à pédales aux côtés de ses amis James Mollison, Shirley Tetteh, Nubya Garcia, Eddie Hick, Dwayne Kilvington, Jake Long, Lyle Barton, sillons de la rentrée
Skeud dira-t-on, le vite-fait des sons à portée de rentrée

L’été est passé d’averses en discours politiques servis façon poireaux vinaigrette par les décérébrés de la télé. De Jean Castex qui ressemble de plus en plus à une blague Carambar, aux rodomontades de l’Intérieur vacant du Darmanin, sans oublier les promenades phocéennes d’un candidat en pré-campagne. Assez de télé bol à raie, mais plus de sons qui importent : Sun Ra avec Landiquity, Drake avec Certified Lover Boy, Lady Blackbird avec Black Acid Soul, Equiknoxx avec Basic Tools Mixtape et un Bob Marley de rentrée, enregistré en 1973, les Capitol Sessions. Bienvenue dans vos oreilles. Avanti !

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Flashback : revenir sur l'histoire des musiques qui ont fait le quotidien depuis si longtemps…

Adolescents européens des années 70, Lou Reed, Bowie ou Roxy Music ont aidé à tenir jusqu’à l’arrivée du punk. Ceux des 80’s ont surfé sur la new wave, les débuts du hip hop et la house. Ceux des 90’s ont eu le grunge, la britpop, les raves, la French touch et le hip hop comme phénomène mondial. Depuis, on vit un genre de répétition piège à cons… Flashback avec quelques titres qui en cernent les contours en parlant d’autre chose. Mine de rien.

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Paumé, mais pas n'importe comment, avec l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp

Le nouvel avatar de l'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp est composé cette fois de 12 musiciens pour un toujours surprenant et nouveau We’re OK. But We’re Lost Anyway où, sur fond de percus soutenues s’agite un monde assez bouillonnant qui fait son de tout bois, mais pas que… Belle claque !

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Viens jazzer malgache avec Jef Gilson

Pour qui a traîné entre la rue Doudeauville du CIM et les clubs des Halles en version 70’s, dès qu’on parlait arrangements ou découvertes, un nom revenait immédiatement : celui de Jef Gilson. Aujourd’hui, le service public des trucs qui comptent - mais qui s’avérait indisponible depuis des lustres - et même des lampadaires - à savoir les rééditions du Souffle Continu, trois albums bienvenus marquant la rencontre du Gilson avec l’esprit de la musique malgache en version jazz.

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Mood Valiant, Hiatus Kaiyote entre cancer et pandémie

Le titre du troisième album d'Hiatus Kaiyote a une double signification. C'est un clin d'œil à la mère de la chanteuse Nai Palm, qui annonçait son humeur en conduisant une Valiant Safari blanche (positive) ou noire (négative). Mood Valiant s'applique aussi directement à Palm, à qui l'on a diagnostiqué en 2018 un cancer du sein - ce dont sa mère est morte - et qui a subi une chirurgie salvatrice.

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Encore plus à l'Ouest ! Playlist

Avec : 1 Abdelaziz Mahmoud 2 Virtual Shadow Ensemble 3 Silver Apples 4 Pere Ubu 5 Hamiet Bluiett 6 Keisuke Sakurai 7 Czarface, MF Doom 8 Fito Foster 9 Harry Partch 10 Niklas Wandt 11 Orchestre Poly-Rythmo De Cotonou 12 JPEGMAFIA 13 Ya Tseen 14 Asakawa Maki 15 Ben Goldberg 16 Khasi-Cymru Collective 17 Balkan Taksim 18 Les Conches Velasques 19 X 20 Nicola Cruz 21 Tuff Scout 22 Hoshina Anniversary 23 Fatima Al Qadiri 24 Blumi 25 Freddy Todd 26 Poté

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Un peu d'espoir avec le Chien de céramique de Marc Ribot

Entre cri de rage contre la situation trumpesque des USA en 2020 et remise en cause des activistes qui gueulent beaucoup sans se bouger vraiment, le Hope des Ceramic Dog est un jalon de la musique d’une année pandémique et masquée. Approchée par divers angles, une belle explosion de son qui pense et s’offre avec beaucoup de spoken word. Oubliez le bruit évoqué, écoutez le sous-entendu du paysage pas sage.

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Le Mans songe : la playlist de la semaine

Avec : 1 Jean-Luc Le Ténia 2 White Noise 3 Asha Puthli 4 Kool Keith 5 Migos 6 The Pretty Things 7 Wintergatan 8 Saintard 9 Claude 10 Bachir Attar With Elliott Sharp 11 Dean Blunt 12 Kelly Lee Owens, John Cale 13 Lennie Tristano 14 Herman's Hermits Vs Noreaga 15 The Durutti Column 16 Osees 17 Sote 18 Irène Drésel 19 Reebop Kwaku Bah 20 Camouflage Monk 21 Ìxtahuele 22 Bachar Mar-Khalife 23 Cassandra Jenkins

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Duke Reid se fait coffret pour Soul Power '68

En 1968, Duke Reid est l'un des deux grands de la musique jamaïcaine avec son rival Clement "Coxsone" Dodd. L'ancien policier était un personnage imposant et toujours armé ; mais malgré cela, chanteurs et musiciens affluaient dans son studio de Treasure Isle qui produisait tube après tube, sachant que leurs morceaux recevraient une attention de qualité. Il y avait du changement dans l'air et Soul Power ‘68 est composée de rocksteady tardifs et de grooves proto-reggae.

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Les curieux Glowing Sounds d'Harry Bertoia

Le Glowing Sounds d’Harry Bertoia contient trois versions de la même composition, chacune étant transférée à des vitesses de bande différentes, conformément aux instructions de l'artiste. Il s'agit du troisième LP issu des vastes archives de bandes magnétiques de Bertoia et le premier, parmi beaucoup d'autres, à être publié en utilisant les instructions laissées par l'artiste lui-même.

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Fin de formule gagnante pour le “Culture III” de Migos ?

Attendu depuis trois ans, le Culture III de Migos (Quavo, Offset et Takeoff) est un all star accueillant Drake, Cardi B, YoungBoy Never Broke Again, Future, Polo G... mais aussi les regrettés Juice WRLD et Pop Smoke. Leur plus cohérent album est aussi celui qui n’avance aucun tube ou presque pour se vendre. Retour de bâton ?

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Les sillons du lundi avec Poté et Cult of Dom Keller

Comme il paraît que nous sommes déconfinos jusqu’à 23 heures, essayons de danser différemment avec du psychédélisme qui ne joue pas sur la mémoire pour s’exprimer avec le Cult of Dom Keller et l’éloignement du son club pour affirmer sa voix singulière avec Poté.

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Filles au pairs - la playlist de L'Autre Quotidien

Avec : 1 TJ 2 The Soundstealers 3 The Raincoats 4 Hector Plimmer 5 Dead Can Dance 6 Will Web 7 Wire 8 Thee Oh Sees 9 Kate Bush 10 Au Pairs 11 ENNY ft. Jorja Smith 12 Greentea Peng 13 Poté 14 Asakawa Maki 15 Hailu Mergia 16 Mary Margaret O’Hara 17 Elkka 18 Anz 19 Jean Yanne 20 The Screamers 21 Patti Smith 22 Be Svendsen 23 Omar S feat. John FM 24 Risqué III 25 Lucas Santtana E Seleção Natural 26 Last Nubian & Dougan 27 Asakawa Maki

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L'électro organique et chinois d'Howie Lee par J-J Birgé

Je n'ai pas entendu la vingtaine d'albums qui a précédé 7 Weapons d’Howie Lee, mais le mélange de sources m'a tout de suite accroché, comme les mix des danois Den Sorte Skole, des marseillais Chinese Man ou des californiens Shabazz Palaces auxquels j'ai immédiatement pensé. Je me retrouve évidemment chez ces lointains cousins encyclopédistes.

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Lucas Santtana envoie les remixes de “3 Sessions in a Greenhouse”

Avec la réédition du 15e anniversaire de 3 Sessions in a Greenhouse, remastérisée par le magicien allemand du dub-techno Stefan Betke (alias Pole), un pilier de la nouvelle vague brésilienne du 21e siècle plonge dans les racines locales du son, révélant un respect fondamental pour le reggae dub. Et c’est très bien !

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Gilb'r arrive après les jours défaites pour “On danse comme des fous”

Mine de rien, le premier album du grand manitou de Versatile arrive à la fin du confinement et marque la maturation d’une démarche artistique libérée des carcans, tout en balayant le spectre de l’électronica en version rêveuse et psyché. C’est “On danse comme des fous” et ça sort aujourd’hui. Entrevue de près…

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Engrenages : une playlist entraînante

Avec : 1 John Hassell and Bluescreen featuring Leslie Winer 2 Asakawa Maki 3 Gang do Eletro 4 Cola Boy & The Avalanches 5 Elkka 6 Paul Weller 7 John Cale 8 24-Carat Black & Vicki Gray 9 Cautious Clay 10 Michel Magne 11 Acid Arab 12 Ramuntcho Matta 13 Freddy Todd 14 Nicki Minaj, Lil Wayne 15 Snoop Dogg, Goldie Loc, Big Tray Deee 16 Bonnie Banane 17 King Sunny Ade 18 J. Cole 19 Heimat 20 Sonic Boom 21 Hüsker Dü 22 Can 23 Coronados 24 JPEGMAFIA 25 Park Hye Jin 26 Oneohtrix Point Never & ROSALÍA 27 Sons of Kemet

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L'exercice de lévitation télépathique de Can à Stuttgart en 1975

A l’égal de Zappa, Miles ou le Velvet, Can. Partant d’autres présupposés plus contemporains pour cause d’études avec Pousseur ou Stockhausen, le groupe de Cologne a emprunté à Teo Macero sa méthode pour Miles Davis de tout faire entrer dans un enregistrement en piquant dans les heures d’impro pour construire des titres. Merci Holger Czukay pour la production qui ira jusqu’à remixer les titres en live en laissant sa place à l’ex-bassiste de Traffic, Roscoe Gee.

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