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Sonic Protest 2020 a débarqué, faites vos jeux !

Bienvenue à l'auberge espagnole de Sonic Protest ! La diversité est au menu et les portions généreuses. Placée sous les auspices de Gargantua, l’édition taille XXL offre une multitude d'occasions de faire du passé table (de mixage) rase. En mettant les pieds dans le plat plutôt seize fois qu'une, le festival s'amuse du mélange serviettes/torchons, n'ayant pas saisi la nécessité de telles distinctions.

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Le petit bonheur incertain du “I Am As You Are” de Sophie Michalitsianos

Si les fans de Sparklehorse la connaissent pour sa participation à Good Morning Spider et It’s A Wonderful Life, sa carrière solo donwtempo est plus confidentielle. Mais, de 2006 avecThe Bells of 1 2, et Pssscheeow jusqu’à 2018 et ce I Am As You Are, on assiste à la construction d’un son qui s’élague au fur et à mesure. Sensation du jour.

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Archives funky en Somalie : Sweet As Broken Dates

Cette réédition a de quoi faire remonter quelques souvenirs chez ceux qui ont connu La Goutte d'Or d'avant la rénovation ou les maquis parisiens d'avant la sono mondiale, quand les sons crachés par les radio-cassettes bien péraves sonnaient aussi étrange que familier. Avec des éléments sonores impossibles à assembler dans l'ordre proposé- mais qui sonnaient comme un rappel à … justement quelque chose d'à la fois inconnu et d'une troublante proximité.

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Smagghe et Cross s'offrent une séquence minimaliste avec 1819

Clin d’œil direct - ou pas - au Paris 1919 de John Cale, ce 1819 co-signé d’Ivan Smagghe et Rupert Cross pose une évidence minimaliste et un sens du concept développé qui joue au ping-pong à la fois avec l’ambient d’Eno et les compositions néo-classiques de Cale, remplacé ici par Cross pour un bel effort à la fois masqué et référentiel, mais vraiment intéressant. On adore.

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Wattstax 1972, la revanche noire sur Woodstock

L’Amérique blanche avait eu Woodstock en 1969 où figuraient bien Sly & the Family Stone ou Ritchie Havens et Hendrix, mais c’était minorer l’importance de la radicalisation des communautés noires qui se faisaient descendre comme des lapins par le FBI de Hoover. Alors, trois ans plus tard, Al Bell, vice-président de Stax organisa le sien dans un stade de foot à Los Angeles. Histoire d’une fierté en marche.

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Charlie et ses trois Parker (Fourneyron, Beliah et Gesser)

Comment relire Parker, monument du jazz à la lumière d’un autre, c’est le précepte adopté par Fidel Fourneyron et ses acolytes, en introduisant un autre monstre sacré : Jimmy Giuffre au sein de l’équation. Et avec cette ornithologie un peu folle, le trio envoie une sacrée poignée de cacahuètes salées (ou pas.) Concert à l’Atelier du Plateau ce soir 28/02.

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Jazzer contre les agressions avec Jeremy Cunningham, c'est bien

Basé à Chicago, le batteur Jeremy Cunningham a composé “The Weather Up There” en réponse à la perte de son frère Andrew, victime de la violence armée lors d'un cambriolage survenu il y a dix ans. La réponse est adéquate en même temps que résiliente qui transforme l’embrouille en un bien bel envol musical.

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Les 90's à guitare alternatives de Steve Lamacq

Vécues en V.F. sous le règne des Inrocks, il est de bon ton d’entendre un autre son de cloche pour parler évolution du son des guitares au fil des 90’s. Steve Lamacq, journaliste, homme de radio à BBC1 et DJ en donne sa version, en s’attachant à ceux qui auraient pu, mais n’ont presque pas trouvé durablement la route du tube.

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Jon Hassell & Farafina = excellent “Flash of the Spirit” !

Importante figure de la musique moderne, et pas seulement populaire, le trompettiste Jon Hassell a bousculé les frontières du jeu et de la production, en mixant des sons et des manières de produire, alors inusités. Ici, produit par Eno et Lanois, son world-jazz- electro ambient trouve de nouvelles couleurs avec les percussionnistes de Farafina.

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Homme en vie, le Man (quasi) Alive ! de King Krule

On attendait avec impatience le suite de “The Ooz” qui nous avait fait forte impression… Mais basta, on erre en mode recentré et le son plombant ne fait rien à l’affaire. De trip hop-jazz en hip hop-fusion ou rock, on se perd dans son labyrinthe émotionnel. On dira catharsis après la folie des années précédentes et que l’occasion de le voir le 14/03 prochain pourrait nous éclairer sur l’aridité de son propos.

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Découverte ! Une symphonie citadine de poche avec Ernest Hood

Quand, par hasard, Enyd Blyton croise Boards of Canada, à Portland au mitan des 70’s, cela fait remonter quelques instances mémorielles enfantines et renvoie à un certain état d’innocence. Mi field recording, mi-composition, on se trouve devant le “Neighborhoods” de Ernest Hood qui ressort, après un tirage confidentiel à sa sortie, de quelques centaines d’exemplaires, distribué aux amis et proches. Bonheur !

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Le psyché-funk barré des Heliocentrics fait (encore) mouche avec Infinity of Now

Il est impossible d’avoir raté The Heliocentrics depuis 20 ans, ce collectif de Dalston à l’est de Londres, si vous êtes passionné par Orlandio Julius, Dj Shadow ou encore Mulatu Astakte, voir Gaslamp Killer… leur nombre de collaboration ne cesse de croître et ils viennent de signer chez Madlib pour leur nouvel envoi : Infinity of Now.

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