Posts in MUSIQUE
Le Dharma Quintet, free jazz français siglé 70's

Réécouter les 4 albums du Dharma Quintet, que Le Souffle Continu a réédité au printemps dernier en vinyle, dresse un portrait musical des jazz du début des années 70 dans toute la diversité des influences que le vent du large soufflait sur l'Hexagone. Ils réfléchissent l'héritage de mai 68 sans nostalgie, quand free signifiait essentiellement que l'inspiration se libérait...

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La Tène vaut mieux que deux (tu l'auras !)

Jean-Pierre Simard | Si l’idée est de pousser le néo-trad dans les orties, La Tène avec son troisième album et ses invités moissonnent ici un drôle de champ qui innove en bousculant judicieusement traditions et avant-garde pour un résultat assez jouissif. On vous explique… 

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Bégayer en musique, ou s'autoriser de nouveaux écarts, même inconnus…

Jean-Pierre Simard | Après quelques enregistrements bruts déposés directement sur bande, quasi improvisés, il est cette fois-ci question pour Bégayer du résultat d’une année de composition suivies de prises finalisées sur la grande scène de l’Épicerie Moderne. Une co-production des genevois barrés de Bongo Joe Records et du label de chanson perchée Le Saule

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Warmduscher, projet rock qui décoiffe

Jean-Pierre Simard | En attendant d’aller sauter en l’air au Point Ephémère le 5/12 prochain, quelques nouvelles de l’album sorti au printemps dernier. Pour leur second envoi "Whale City", les anglais de Warmduscher n'ont clairement pas levé le pied et, encore moins perdu de temps, pour l'enregistrer: c’était plié en trois jours !

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L'origami noir de Jlin est une tuerie

Jean-Pierre Simard | Après la révélation du Dark Energy de 2015, Black Origami de Jerrilynn Patton aka Jlin pousse encore plus loin le bouchon du son footwork en le radicalisant vraiment, mais de manière totalement autonome et personnelle. Pas mal pour une fille qui travaillait encore dans une aciérie il y a encore deux ans de cela… Mais ceci explique peut-être cela.

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De quoi je me mail ? L'interview surprise d'Halo Maud

Jean-Pierre Simard | Maud Nadal aurait pu être chanteuse chrétienne - mais ça ne l'a pas fait pour elle… Avec un père pasteur et une mère anti-religion, elle a baigné dans la musique dès l'enfance, dans une famille qui en jouait tout entière. Elle joue psyché, mais trouve le terme galvaudé, la dream-pop lui sied car elle attaque fort dans l'intime (pas mité) qui circule à base d’attentes, d’espoirs, de nostalgie, de souvenirs et du pouvoir de soi féministe. Rencontre entre les lignes du mail…  

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15 ans de Sublime Frequencies, sur trois jours, ce week-end à Montreuil

Jean-Pierre Simard | Nous avons déjà chroniqué ici, quelques pépites comme Saïgon Rock‘n’Soul ou 70’s Algerian Folk & Pop de ce label à tête chercheuse qui fait son ordinaire des sons d‘ailleurs, plutôt déviants et groovy, à jouer sans frontière et en multimédia ce qui ne rentre pas dans les cases. Mais ce week-end, pour les 15 ans du label, c’est la fête à Montreuil, entre le théâtre Berthelot et les Instants Chavirés pour voir, entendre et discuter avec les artistes et maîtres d’œuvre.

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Le New Folk Sound of Terry Callier ressuscité !

Jean-Pierre Simard | Un black qui joue du folk - c’est quoi ça en 1965 ? Comment vendre ce machin à une Amérique en pleine révolte des Droits Civiques ? On a quelquefois défini la voix de Terry Callier comme un charbon soyeux… Pas faux, tout comme le fait qu’il tire ici le folk classique vers le jazz et le blues. On l’a aussi surnommé le Coltrane du folk et c’est assez juste pour ses œuvres des années 70. Au finish, on obtient un album qui subvertit les règles du folk traditionnel pour le pousser ailleurs, vers le blues et le jazz comme le fera Van Morrison en solo avec Moondance. A la différence que Terry Callier ne trouvera la reconnaissance que des années plus tard. Mais bon, être black avec du talent et des choses à dire aux USA, ce n’est pas gratuit pour tout le monde, quand en 1965, on pend encore dans le Sud. Pour moins que ça… 

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Une sécheresse certaine avec Puce Mary

Jean-Pierre Simard | Connue dans le milieu pour ses prestations scéniques inouïes, la danoise Frederike Hoffmeier, aka Puce Mary, enchaîne depuis 2013 les albums et les collaborations. Elle a gravé son electro-indus expérimental sur Persona (2013), Fear and Pleasure (2014) avant de recevoir des éloges de la part de la critique pour The Spiral en 2016. Ici, on repart des origines de l‘indus pour donner les angles d’attaque de sa musique qui hésite entre contrôle et abandon, distorsions et vagues bruitistes pour mettre à jour une douleur du/au monde. Une certaine sécheresse donc qui aurait compris les arcanes de la techno et s’en servirait pour actualiser le son du côté contemporain de la chose ( elle a collaboré avec l’INA, c’est à noter !)

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