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Michel Foucault de plain-pied dans la pop culture 70's en Californie

A l’heure du surveiller et pourrir macronien, il est de bon ton de rappeler à ceux qui confondent culture et image que Michel Foucault, ci-devant auteur du remarquable “Surveiller et Punir” (Gallimard) a fait rayonner avec quelques autres les avancées de la philosophie d’ici aux USA par moult conférences dans les facs là-bas et, qu’à l’occasion, il est même allé visiter le désert du Mojave pour y tester l’acide local.

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Gilles Verdet, "Les Ardomphes" : roman-labyrinthe, roman-jeu, roman noir

On connaît l'attachement de Gilles Verdet pour Arthur Rimbaud. Dans son roman Voici le temps des assassins, déjà Verlaine et Rimbaud tenaient une place de choix. Cette fois, il a choisi pour titre le surnom affectueux (ou pas!) que Rimbaud donnait à sa région des Ardennes. Dans Les Ardomphes, Gilles Verdet joue avec son lecteur et lui offre un puzzle littéraire aussi savoureux qu'addictif.

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La Proposition Charybde : 4 x 3 packs découverte pour votre curiosité de lectrices et de lecteurs

Nous avons la joie de vous proposer à partir d’aujourd’hui, pour vous aider à aider la librairie Charybde, un certain nombre de packs découverte vous permettant d’aborder en confiance (aveugle, oui !) à nos côtés un certain nombre de nos éditeurs préférés qui auraient jusqu’ici résisté à votre curiosité de lectrices et de lecteurs.

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Se perdre avec Julien Gracq en voyages-surprises et soirs bordés d’églantines

Après « Au château d’Argol » (1939) et « Un beau ténébreux » (1945), c’est en 1946 que Julien Gracq concrétise son excursion avouée dans la poésie (en prose) avec cette publication (toujours chez José Corti) de textes mêlant des inédits à certains déjà parus en revue depuis 1943, publication qui verra l’adjonction de nouveaux éléments au fil des éditions, jusqu’à la version finale de 1969.

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Les années de taxi-boy d'un écrivain new-yorkais

Le narrateur du «Messager», au parcours très proche de celui de l’auteur, Charles Stevenson Wright (1932-2008), débarqué à Manhattan à la fin des années cinquante, travaille comme coursier au Rockefeller Center pendant la journée et passe ses nuits dans les bas-fonds et dans un monde intellectuel interlope, en faisant des passes quand il est à court d’argent.

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Jacques Roubaud : derrière le buisson infouillable du songe

Beaucoup de ces poèmes sont connus, parfois même bien connus, hantant déjà depuis de nombreuses années les listes de textes du bac français – ce qui n’enlève rien à leur charme ou à leur puissance, même si trop de travaux en classe continuent aujourd’hui à pratiquer exagérément la dissection analytique de cadavres plutôt que la saisie d’une littérature vive.

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La carte plus grande que le territoire de l'Atlas des mondes imaginaires

Le structuralisme avait levé un lièvre en dévoilant que la carte n’est pas le territoire à qui voulait bien y regarder de près. Facile donc de proposer des mondes à partir d’icelles puisque sans, pas d’imaginaire visible, ni de monde à voir. Récit de quelques tentatives par un beau livre, très recommandable.

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Un brillant et savoureux morceau de littérature, ce Premier Souper

En passant les règles alimentaires superlatives au régime décapant du récit épique et infiniment rusé de science-fiction, et de la fête du langage qui s’y associe, Alexander Dickow trace l’arbitraire des constructions, mythico-religieuses ou socio-politiques, en bien d’autres matières. Brillant et terrifiant.

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Avec “Ciao bitume”, Thomas Verhille cartographie l'entropie (mon amie!)

Dans un monde de merde ultra-plausible - tenez, le nôtre par exemple - deux jumeaux piquent une pelleteuse pour fuir la ville, leur foyer et une vie sans issue. Départ pour l’ailleurs, tout aussi merdique, mais plutôt vertigineux dans ses descriptions et son tragique immuable. Premier essai en solo de Thomas Verhille, Ciao Bitume croise Crumb et Lovecraft pour une fin du monde programmée. Claque!

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Claro : Les paysages avalent presque tout - le miracle Maxime Actis

Au fil des ans, il arrive parfois qu'un texte météorite vienne rayer le bel ordonnancement des lettres, et nous aide à mieux voir dans la nuit ce qui la dissipe sans la chasser tout à fait. Janvier 2020, c'était Enfant de perdition, de Pierre Chopinaud, un des plus beaux livres qu'on ait eu sous les yeux depuis des décennies.Et voilà qu'en cette fin d'année, discrètement, comme tout miracle qui se respecte, paraît un texte arraché à d'inévitables limbes, un long poème possiblement épique, probablement lyrique, mais très certainement indispensable dans l'incroyable poétique d'aujourd'hui: Les paysages avalent presque tout, de Maxime Actis.

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Rien qui s'achève: Romain Fustier, pèlerin sensible par Claro

Rares sont les textes apaisés. Jusqu'à très loin de Romain Fustier est un livre apaisé, non seulement parce qu'il renvoie dos à dos souvenir et nostalgie en en faisant le recto-verso d'une nouvelle expérience, mais aussi parce qu'il entraîne dans un même phrasé syncopé (et, paradoxe, fluide) les choses vues et leurs impressions.

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