Depuis juillet 2020, l’Égypte a été témoin d’une autre vague #MeToo, avec de jeunes générations de femmes qui s’expriment sur les réseaux sociaux, brisant les tabous et (ré)affirmant leur autonomie sur leur corps. Elles demandent que justice soit faite contre les violences et les discriminations qu’elles ont subies. Cette mobilisation ne prend pas sa source au sein des cercles habituels d’activistes, ni de groupes politiques, mais plutôt de segments sociaux qui ne se mobilisaient pas activement auparavant.
Read MoreLe 8 août 2020, la presse brésilienne a rapporté le cas d'une fillette de 10 ans tombée enceinte après avoir été violée par son oncle, qui vivait avec elle et sa grand-mère. Après avoir souffert de douleurs abdominales, la jeune fille a été emmenée dans un hôpital local. Elle a dit à l'équipe médicale qu'elle avait été maltraitée depuis l'âge de 6 ans. Elle n'a jamais signalé les abus parce que l'agresseur avait menacé de la tuer. Le médecin a établi que la grossesse avait duré plus de 20 semaines. Au lieu de rédiger un rapport médical et de la diriger vers un service de soins de santé qui propose des avortements dans les cas autorisés par la loi, le médecin a appelé la police, qui l’a placée en garde à vue. C’était le début d’un calvaire pour la fillette, devenue la cible des attaques des opposants à l’avortement.
Read MoreLe plan du parti au pouvoir en Pologne était peut-être d'adopter discrètement une interdiction quasi totale de l'avortement sous le couvert de la pandémie, en utilisant le Tribunal constitutionnel pour faire son sale boulot. Les protestations croissantes et la couverture mondiale suggèrent qu'il a échoué.
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