Huit ans après « La politique du tumulte », François Médéline est revenu à Lyon avec « L’ange rouge ». Une ville de Lyon qui a fictivement quatre ans de plus que dans son premier roman, moins directement engluée dans les ramifications de la politique nationale sans doute que lorsqu’il s’agissait de régler dans le sang certains frottements aigus de la rivalité Chirac-Balladur, une ville en revanche que l’auteur équipe définitivement de pied en cap pour servir de théâtre des ombres à une saga qui, pour être ramassée en 500 pages électriques et haletantes, n’a absolument rien à envier aux deux monuments du noir contemporain que sont « Le quatuor de Los Angeles » de James Ellroy et « Le quatuor du Yorkshire » de David Peace.
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