J’étais tombé dans le couloir d’un cinéma sur ces mots, écrits contre le mur : « crève moi les yeux ». Cela m’a fait penser à cette foule de gens qui, dans les réseaux sociaux, écrivaient que la contemplation de mes photos leur faisait saigner les yeux. Le terme revenait souvent, c’était curieux. Il m’évoquait l’Œdipe aveugle à la poursuite de la rédemption. Je me disais : oui, voilà, leur faire saigner les yeux, c’est peut-être le plus noble des buts de la photographie.
Read MoreYves Adrien | Émeutiers et lucioles, donc : les uns cassent, les autres flamboient, jetant tout le feu de leurs ocelles. En ces saisons ternes, en ce siècle saturé de bienséance et de déodorant idéologique, les méfaits de cette faune nous sont, avouons-le, des plus précieux.
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