Total Respect for Andy Weatherall
Il a beaucoup produit et encore plus remixé les artistes qui comptaient sur la scène techno. Il s'avère toujours un monstrueux DJ qui a le sens du voyage. Droit dans ses bottes, Weatherall sort un nouvel album, Convenanza. Important as usual.
Weatherall est une légende et il ne le cache pas, même si ce n'est pas trop sa tasse de thé. Amateur de musique industrielle et pote avec Chris & Cosey pour lesquels il faisait le DJ, c'est une autre légende house Danny Rampling qui lui a donné son premier job de DJ dans rien moins que le Shoom londonien où allaient défiler la crème musicale fin 80/début 90, simplement en l'entendant pousser ses vinyles à leur fête.
Chanteur d'un groupe punk, amateur de rockabilly, de dub et de techno vraiment innovante, il s'est incarné en divers alias, dont les plus célèbres, Sabres of Paradise avec Haunted Dancehall ou Two Lone Swordsmen avec Virus with a Shoe ont balancé des bombes autant sur les dancefloors que dans les espace chill out, selon l'inspiration et au fil du temps.
Gravement encyclopédiste de la culture pop, il balance aujourd'hui son premier album Convenanza, depuis 2009. Si vous voulez découvrir un producteur capable de vous évoquer au fil des plages, aussi bien le son de Tones on Tail que celui des Fun Boy Three via Terry Hall, des dub que n'auraient pas reniés Lee Perry ou King Tubby, tout cela mêlé à du rockabilly qui dépotte, alors Convenanza est pour vous. Rien que pour vous.
L'homme aux grandes oreilles et à la conso de weed affolante est de retour. Welcome back Andy, ça troue encore ! Et, en cadeau bonus, son dernier Boiler Room.
Andrew Weatherall - Convenanza (Rotter's Golf Club)