Le grand macabre à tous les étages d'Edgar Allan Poe

Si de ce côté-ci de l'OTAN on connait mieux l'œuvre de Poe en version baudelairienne ou mallarméenne, c'est que l'auteur des Fleurs du Mal en a donné une version qui fait toujours autorité, même si la lecture en anglais dévoile un tout autre auteur, plus raide et moins lisse dans les images évoquées. Pourtant, les visions développées par ses illustrateurs anglo-saxons dévoilent bien horreur et macabre dans l'esprit de son siècle. Coup d'œil dans le rétro des iconos.

Le Masque de la mort rouge

Les Histoires extraordinaires, Nouvelles histoires extraordinaires et autres contes macabres ont toutes été illustrées par un artiste à la fois dessinateur de vitraux et illustrateur de livres, un Irlandais nommé Harry Clarke (1889-1931) qui s'est aussi fait connaître en travaillant aussi bien sur les contes de Charles Perrault, que ceux d'Andersen ou encore le Faust de Goethe. Mais sa notoriété vient plus sûrement du travail en 1919 et 1923 sur les deux volumes des Histoires extraordinaires

La Chute de la maison Usher

On notera que Clarke avait tout compris et adapté de la technique d'Audrey Beardsley, mais sous l'hommage visible au premier coup d'œil, son style se révèle tout en à plats de noir et blancs massifs ou encore avec la précision de ses couleurs. Quelques exemples en ces temps de Fête des morts et autres souvenirs de frayeurs passées à ne pas négliger.

William Wilson

Le Puits et le pendule