Christian Perrot | Le paradis moderne. Une description, certes cruelle, mais fidèle, de l’image (fake) d’un Marseille qui serait idéalement débarrassé de son populo (il n’y personne au mètre carré, cela ferait fouillis, là on a ses aises), très blanc (une seule tache de couleur dans le tableau, le seul assis d’ailleurs, qui ne fait rien), des gens qui semblent tous en vacances, vaquent et baguenaudent, tous propres sur eux. Ce pourrait être Paris. Ou n’importe où. C’est le Marseille idéal du vingt-et-unième siècle, qui n’aurait rien de marseillais. C’est ce que la Soleam appelle, dans son langage techno-fleuri; “faire monter en gamme la place”.
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