Amindeh Blaise Atabong | Au Cameroun, où le président Paul Biya vient d’être “réélu” pour la septième fois début novembre, au conflit avec Boko Haram, dans le nord, s’est ajouté la répression, au sud, des revendications d’indépendance des deux provinces anglophones du pays. Militaires des forces spéciales et miliciens rebelles s’affrontent, causant la destruction de nombreux villages, le déplacement forcé de 250.000 personnes à l’intérieur du pays, et l’exil au Nigéria voisin d’au moins 21.000 camerounais. Les femmes et les enfants sont les premières victimes de cette guerre (une de plus) dans un pays confisqué par le président Paul Biya, 85 ans, dont 36 au pouvoir (!) et son clan.

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