Avec Branded, Leo Dorfner graffite les corps et change la culture pop
Le travail de Léo Dorfner est une relecture des images classiques de la culture pop et rock. L’écart formel entre la représentation des corps et l’ajout de texte sur la peau et l’espace de l’œuvre, accentue l’aspect iconoclaste de celles-ci et devient un champ d’expérimentation plastique.
« Il arrive que la réalité soit trop complexe pour la transmission orale. La légende la recrée sous une forme qui parcourt le monde.» (Jean-Luc Godard, Alphaville.)
Quelle est votre inspiration artistique principale ?
La vie. Les thématiques que j’aborde dans mon travail sont souvent liées à la vie de tous les jours, d’une façon ou d’une autre. Hic et nunc.
Y a-t-il des artistes dont vous vous sentiriez le successeur ? Seriez-vous disciple d’un mouvement en particulier ?
Oui et non, dans le sens ou je me sens le successeur de tous les artistes et aucun en même temps. Au delà de ça, j’aime beaucoup certains artistes, comme jacques Monory Pettibon, Delvoye, Borremans, Warhol et le Velvet Underground, Yvan Salomone, David Kramer, Kaye Donachie, Iris Van Dongen, Rinus Van de Velde, Sergio Leone, Wim Wenders, Lars Von Trier, Kubrick et Houellebecq.
Comment qualifieriez-vous vos œuvres ?
Visuelles. Il n’y a pas de concept particulier. Il faut que, visuellement, ça impacte au premier regard. Il faut également que ce soit poétique.
Poétique dans l’idée des Nouveaux réalistes ? « Un recyclage poétique du réel urbain, industriel, publicitaire » ?
Poétique et beau, dans le fond et dans la forme.
Maxime Duchamps
Site de Leo Dorfner, ici