Quelques semaines après la sortie, en septembre dernier, de la nouvelle traduction de l’œuvre maîtresse de Mikhaïl Boulgakov, ce roman monstre terminé en 1940 reste prophétique. A la fois histoire d’une lutte par l’humour – l’équivalent russe du rire homérique - contre la dictature, au prix de sa vie, et combat à mains nues des traducteurs pour en saisir la moindre nuance quand c’est un océan référentiel pour les russophones qui en discutent la moindre image.
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