Je voulais parler de la langue des étoiles. Encore. Pas celle des Iakoutes mais l'autre, celle que cherchait Khlebnikov en écrivant ses poèmes, juste après la révolution russe. Quand il a façonné, durant les quatre dernières années de sa vie, un lexique de la langue stellaire : une langue commune à toute l'étoile peuplée d'hommes. C'était en 1921. Pour sortir des nuits de la vie quotidienne, écrivait-il, bâtir une parole d'azur-brûlant des silenciels. Je voulais en parler mais je n'y arrive pas. Impossible.
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