Bête noire de John Cage pour ses prises de position gay et révolutionnaires, chanteur du premier groupe de Meredith Monk avec sa voix à cinq octaves, pianiste véloce et chorégraphe. Tel était Julius Eastman, figure incontournable de l'intelligentsia new-yorkaise des 60/70's. Coup de projecteur.
Read MoreDepuis dix ans : un livre, trois coffrets, un hommage à un DJ/rupture, des articles dans les journaux et de multiples versions de Femenine par des ensembles chics ont vu le jour. Le Los Angeles Philharmonic a associé la musique d'Eastman à celle d'Arvo Pärt en août, tandis que le New York Philharmonic présentera son œuvre en janvier, une réévaluation qui aurait pu étonner le provocateur de la ville. Le New York Times a même donné un nom à cette vague de fond : Eastmania.
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