Lorsque [...] le monde des objets clairs et articulés est aboli, notre être perceptif [...] évolue vers une spatialité sans choses. C'est ce qui se passe dans la nuit. La nuit n'est pas un objet devant moi, elle m'enveloppe et s'infiltre par tous mes sens [...]. La nuit n'a pas de contours, [...] elle est pure profondeur sans avant-plan ni arrière-plan, sans surfaces et sans aucune distance qui la sépare de moi. (Maurice Merleau-Ponty : Phénoménologie de la perception)
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