Michel Makarius | Les ruines, de même que le paysage, n’existent que par le regard qu’on leur porte. Nous avons vu ce regard se déployer dans l’art et la littérature, dans l’image et le verbe ; il anime l’épaisseur de la matière, à la fois solidifiée et rongée par les siècles. Comme un miroir, les ruines renvoient l’image de ceux qui les regardent, entre le souvenir de ce qui fut et l’espoir de ce qui sera, l’homme y contemple l’image familière du temps, son double.
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