Dehors et vite, le point sur la question des confinos
Spécial confinement : le n°11 de La moitié du fourbi, poétique et malicieux, joueur et érudit, rêveur et incisif, disponible gratuitement en ligne, est consacré au… Dehors !
Belle surprise de ce début mai 2020, transformant en véritable fête du sentiment et de l’intelligence le vieil adage « Faire contre mauvaise fortune bon cœur », l’équipe de la revue La moitié du fourbi a mis à profit ce réputé temps mort du confinement sanitaire lié à l’épidémie de coronavirus, confinement naturellement tout entier occupé de « dedans », pour concocter un numéro 11 sous le signe du « Dehors », dans un délai inhabituellement court par rapport au précédent (N°10, « Je ne te hais point »), mis à disposition gratuitement en ligne, ici.
Un dehors qui s’oppose presque naturellement, presqu’automatiquement, à un dedans, bien entendu. Surtout en temps de confinement. Jouant autour d’un tissu métaphorique interstitiel ailleurs célébré et analysé par l’Alain Damasio de « La zone du dehors » ou par le Patrick Bouvet du « Livre du dedans », Sophie G. Lucas (« Hordes ») nous confesse en un éclair poétique une forme justifiée de peur de cet extérieur, désormais, tandis que Lucie Taïeb, vive au rebond sur les photographies à elle adressées par Anaëlle Vanel, reconstruit en quelques instants lumineux un dehors accueillant et désirable, nourri de la nostalgie d’un ailleurs familier (« Tandis que les eaux montent »), et que James Noël nous invite, en dix-neuf vers cinglants, à vivre en malades désormais sans économies dans une nuit follement clinique (« Économie de mouvement »). Julia Deck, transformant à distance le matériau reçu via les ateliers d’écriture d’une résidence d’artiste annulée, a recyclé avec ruse ce dedans en dehors, en reclassant les bribes de journaux de sortie reçues en fonction des injonctions administratives et des gestes-barrière du moment qu’ils ou elles illustrent au mieux (« Journal de sortie »). Et c’est à Claro, au poète malicieux, précis et ample de « Comment rester immobile quand on est en feu ? », qu’est revenu le soin d’ouvrir ce numéro 11 en travaillant justement au corps confronté du dehors la possibilité même de l’écriture, le faisceau de nécessités douloureuses que constituent de plus d’une manière les injonctions de l’extérieur (« En basse-fosse »), tandis que le trop rare Pierre Escot (dont il faut absolument, je ne le répèterai jamais assez, lire le « Carnet Lambert ») conclut d’un sourire ravageur cette aventure-ci avec son « Prologue ».
On avait beau me vanter les attraits du dehors, à belles dents y mordre jamais, l’odeur du réel m’apparaissait éventée de longue date, et cramponné à une machine pourvue de touches je m’efforçais, par le fracas des lettres enfoncées, de masquer le grand bruit du dehors. Il fallut pourtant m’y enfoncer un peu, ou du moins accepter qu’il s’immisce en moi, me pince les joues, maudit crabe. Mal préparé à toute immersion dans cette usine surchauffée qu’est le dehors, je multipliai les feintes, me faisant porter pâle au moindre rayon, parvenant chaque fois à localiser en tout atelier une trappe donnant sur quelque cave. Filtré, déformé, le dehors paraît rouillé, pourquoi m’y attarder ? Acquis à un devenir-taupe, ami des tunnels, je travaille depuis toujours en basse-fosse. (Claro, « En basse-fosse »)
Ce dehors, redouté ou redoutable, apprivoisé ou apprivoisable, ne dédaigne pas l’usage d’un médium bien particulier, et extraordinairement propice, celui de l’échappée onirique – réelle, supposée ou métaphorisée. C’est ainsi qu’en un parcours méticuleusement documenté et cartographié, de Dubaï à Chicago et au Dakota du Nord, parcours que ne renierait certainement pas l’Antoine Brea de « Roman dormant », Alessandro Mercuri nous offre la sienne, scintillante d’improbables nids de cigogne et de potentielles manipulations (« Dream Analytica »). C’est ainsi que Tristan Felix ne se contentera pas d’éventuelles dissections nécessaires d’insectes, mais insèrera un extérieur en devenir à deviner dans les contours lisses et chirurgicaux d’un cube inquiétant, avec le concours de sept rêves dont elle nous offre les sons, bizarres, sereins ou inquiétants (« Je, île déserte »). C’est ainsi qu’Anthony Poiraudeau sélectionne trois faits divers proprement vertigineux qui témoignent, chacun à leur manière, de la facilité avec laquelle chacun peut se retrouver, par l’effet du hasard ou des circonstances, en dehors de soi-même, pour un temps éventuellement totalement sans aucune proportion avec la modeste oscillation initiale (« Trois histoires trouvées »). Et c’est en cherchant dans la fusion du mythe général et de l’expérience personnelle vécue, forme surpuissante du rêve éveillé, que Noëlle Rollet réordonne le Labyrinthe du Minotaure à la lumière d’une lecture aiguë de Jacques Abeille, et avec le secours subtil d’une installation multimédia en véritable buis au milieu de son texte (« Se perd-on dans un labyrinthe ? »).
Voyons où nous sommes. Quelques organismes de langue dégénérée ont séché aux coins de la pièce, à côté de mues recroquevillées de tégénaires. Je n’ose pas les toucher. Ils semblent regarder ailleurs, par pudeur ou indifférence. Certains voudraient dire quelque chose ; on le remarque à la façon dont leur texture filigraneuse hésite avec la lumière qui ne s’attarde pas sur eux. Ils avaient commencé un discours et puis non, c’est parti dans l’oubli ; il reste toutefois des brimborions de sens dont les petites pattes écailleuses s’accrochent pathétiquement sur le rebord de la fenêtre. Il faudra laver les carreaux un jour parce que les oiseaux qui passent à travers ressemblent à de vieilles gravures ou à des photographies délavées. Non, il ne faudra pas laver les carreaux parce que les vieilles gravures les photographies délavées ont une âme solide. Voyons où nous sommes, mais en fermant les yeux. (Tristan Felix, « Je, île déserte »)
Contrainte et frustration se partagent ainsi mes premiers pas dans le labyrinthe, ce qui résume finalement assez bien le dispositif : d’une part, il garantit qu’il y a un chemin vers la sortie, de l’autre il vous le dérobe. Vous parlez de perversité (laquelle n’est au fond qu’une direction qui a mal tourné, si l’on suit l’étymologie) ! Il semble par excellence l’espace de transition entre dedans et dehors, mais un dehors éloigné, reporté, ou pire encore, aboli : ni dehors ni dedans. Le lieu dédié à une errance infinie. Tel est bien en tout cas le trait que semble retenir souvent la modernité, un espace retors, mouvant, qui se prête à tous les jeux de la réflexivité, doubles et mises en abyme, symbole d’irrémédiable clôture sur soi-même, plus ou moins teintée de mysticisme (pensez, la Grèce ! Éleusis ! Cybèle, Dionysos ! etc.), et dont on a presque chassé tous les protagonistes. Idéal pour les crises de solipsisme. (Noëlle Rollet, « Se perd-on dans un labyrinthe ? »)
Hugues Leroy, avec le subtil talent qu’on lui connaît, au moins depuis « Sur les vertus de la concision dans certains textes que personne ne lit » (La moitié du fourbi n°1, « Écrire petit ») ou « Noctem virumque cano » (La moitié du fourbi n°5, « Noir, et ce n’est pas la nuit »), redéfinit le dehors et le voyage – naturellement immobile, confinement généralisé oblige – en questionnant l’écrivain-voyageur à l’heure de TripAdvisor, de Google Street View et de la bande passante monopolisée par les cyber-apéros, nous offrant ainsi l’un des sommets les plus affûtés de ce numéro (« Sur la piste d’Arthur »). À un complice opposé, Zoé Balthus a su, photographies à l’appui, transformer un authentique morceau d’extrême dehors, à la pointe avancée de l’Islande, en une remémoration personnelle et collective de ce dont il s’agit, en littérature comme dans la vie, de se dresser au bout des terres, à leur fin, face à l’extérieur ouvert et dominateur, somptueuse métaphore géographique, poétique et politique, retournée précisément comme du dedans (« Glacés, les embruns de la mer »). Antoine Mouton a lui, d’un seul élan poétique, fusionné paysage du dehors et paysage du dedans dans un coin secret de géographie intime sous contrainte (« Les paysages »). Enfin, l’équipe de La moitié du fourbi a pu, avec Frédéric Fiolof, effectuer un autre voyage aventureux vers un grand dehors parfaitement immobile, en proposant un étonnant entretien posthume et pourtant très actuel, sans faire tourner aucune table mais en recensant malicieusement les phrases et les vers idoines dans onze textes distincts (« Entretien avec Henri Michaux »).
Voilà, au fond, ce qui me ramène à Aden (je chasse une mouche qui agace mon front en nage) : ce sont des livres. Celui de Nizan, bien sûr, qui a écrit de si jolies choses sur la magie des voyages. Mais, en premier lieu, ceux d’Arthur — mon cher Rimbaud, le génie foudroyé, le Cygne de Charleville, l’homme aux semelles de vent avec qui je cultive, depuis mon plus jeune âge, des affinités intenses, je veux dire plus intenses que les vôtres. Et dont je me demande bien ce qu’il venait foutre à Aden. Je sais que je ne suis pas le seul mais enfin, on n’écrit pas les Illuminations pour s’en aller ensuite trier le café dans le premier comptoir du Levant venu en pleurnichant sur le climat comme un con de gringo Jacques Vabre — ou alors, c’est à désespérer de la littérature. Il y a forcément ici, quelque part, quelque chose de sublime à comprendre — et je vous le dis comme je le pense : que Segalen, Leiris, Soupault, Monfreid, Kessel, Malraux, Gary, Adonis et Le Clézio s’y soient cassé les dents ne m’empêchera pas, modestement, de reprendre le flambeau.
Et c’est pourquoi, avec une obstination dont je m’honore, je reviens sans cesse à Aden. La dernière fois que j’y ai cherché la maison de Rimbaud, ce fut pour m’échouer, dans le quartier d’Al-Mualla, sur le parking de la compagnie yéménite des farines : amer souvenir. Cette fois je compte bien réussir. (Hugues Leroy, « Sur la piste d’Arthur »)
Convoquer le dehors, c’est aussi naturellement évoquer, fût-ce en filigrane, les mots indistincts et lourds de l’intégration et de l’exclusion. Catherine Ysmal, dans cette langue diaboliquement ajourée qu’on lui connaît depuis « Irène, Nestor et la vérité » et « À vous tous, je rends la couronne », investit une salle de classe reconstituée à l’ancienne et une cour de récréation hôte des dangers et des injustices pour, désespérant les bons points, fouailler à vif le racisme et le surplomb social satisfaits d’eux-mêmes (« Occuper sa place »). Jane Sautière, en réexaminant de près certains parcs et jardins, certaines distributions d’urgence et certains secours alimentaires, porte le fer sur l’un des points aveugles de tout confinement – qu’il soit physique et actuel, ou idéologique et permanent (« Out »). Romain Weber, au prix d’un audacieux détour par un texte de René de Menou datant de 1615, nous emmène méditer avec un certain humour décalé sur les vertus et les dangers de l’absence de dehors, lorsque cloître, confinement et enfermement sont manipulés pour des raisons peu avouables (« Du danger qu’il y a de mettre des enfans en Religion, avant qu’ils ayent l’usage de la raison ; & de quelle sorte toute une compagnie de Religieuses se releva du vœu qu’elles disoyent avoir faict pour obeir à leurs parens »). Frédéric Fiolof retourne un dehors en apparence spécifique, celui de l’exil au bord de la mer Noire – le sien en écho à celui d’Ovide, à mille neuf cent quatre-vingt-dix années de distance -, pour soudainement projeter sous nos yeux un tout autre limes et une dramatique absence définitive de poésie, là où les mots désormais trafiqués tentent de rendre compte d’une impossibilité humaine (« Loin d’Ovide »). Alain Giorgetti, récent auteur de l’un des plus beaux récits actuels traitant justement et intensément d’une fuite depuis un dehors résolument hostile (« La nuit nous serons semblables à nous-mêmes »), nous offre un chemin de traverse à partir du souvenir ténu, que le hasard peut-être a radicalement désencombré, d’un exil très particulier, celui d’Henry David Thoreau et invente pour nous, avec rage et passion, une bien différente vie dans les bois (« About Walden »).
Il change de place. C’est le printemps. T. G. est désormais à la première rangée, colonne cinq. Il porte des lunettes et travaille mieux. Il nous arrive maintenant de nous sourire, enfin surtout moi. Son grand frère a quitté l’école. Dehors, dans cette cour entourée de murs. T. G. se bat et je fais comme lui à distance l’un de l’autre comme lorsqu’il courait autour de l’arbre. Je cogne mais la plupart du temps après lui, le même enfant, au même endroit. Un coup de pied dans le tibia en général. Nous courons et parfois nous roulons nos sept ans les uns sur les autres. Toujours des garçons. Toujours T. G. Toujours moi qui même parfois le devance. Un peu plus chaque jour, c’est lui qui me suit quand je donne le premier coup à un élève plus grand, à un autre de notre classe, à ceux qui insultent en douce et nous lancent des gros mots.
Mais c’est toujours T. G. qu’on punit dehors comme dedans. (Catherine Ysmal, « Occuper sa place »)
Le soir, je lisais les Tristes et les Pontiques en buvant de la vodka ou du vin blanc achetés strada Unirii, où j’habitais. Plus tôt dans la journée, je partais parfois sillonner la ville un peu au hasard, ses larges avenues parsemées d’immeubles gris, ses falaises découpées au-dessus de la mer Noire, où je n’ai pas vu dix bateaux en quatre ans, son casino somptueux, sa vieille ville, belle et délabrée, où des Tziganes vivaient dans les cours des maisons qui leur avaient été attribuées à l’époque de Ceaușescu, chassant comme qui dirait, l’intérieur vers l’extérieur. Depuis la chute du triste Conducător, moins de dix ans plus tôt, seules des banques et des églises semblaient avoir fleuri dans la ville, encore pauvre en cafés, restaurants et commerces, qui allaient se multiplier d’une manière phénoménale durant mon séjour. Plus tard, j’arpentais les rues vides et je boudais le McDo (une enseigne, quant à elle, déjà bien implantée dans toutes les villes du pays). Il existait alors quelque part un petit « club » en sous-sol dont j’ai oublié quel nom on lui donnait — car je me souviens qu’il n’en portait pas. Il gardait des airs de clandé, ce que de toute évidence il avait été avant la révolution. Harry Tavitian en personne, musicien de jazz balkanique, avec sa bouille sympathique à la Allen Ginsberg, un chat toujours fichu sur l’épaule, y servait sur fond d’excellente musique des bières et des jus de fruits artisanaux. Mais en dehors de ce refuge, où je me rendais parfois seul (on ne vous demandait jamais rien), parfois avec une collègue espagnole, qui, comme moi, enseignait sa langue à des filles de la fac qui la parlaient déjà, la ville avait encore, le soir venu, des airs de couvre-feu.
Ou peut-être était-ce mon âme. (Frédéric Fiolof, « Loin d’Ovide »)
Michèle Audin, fidèle à L’Œil de l’Oulipo qui rythme chaque numéro de la revue – on se souvient avec émotion des « Grègueries animalières » d’Eduardo Berti (La moitié du fourbi n°6, « Bestiaire ») ou du « Voyage divers » de Clémentine Melois (La moitié du fourbi n°7, « Le bout de la langue »), par exemple -, nous offre une véritable tentative d’épuisement d’un dehors très particulier, celui qui apparaît depuis la mini-terrasse d’un appartement en confinement, en un panoramique à la fois vaste et microscopique qui évoquera sans doute, comme un condensé brutal et sous contrainte, le travail, mobile et à plus grande échelle, justement, du « Fenêtres – Open Space » d’Anne Savelli (« Le balcon »). Les photographies cryptées de Simon Kohn, ouvrant sur quelques abîmes du dehors parfois nichés dans les lieux les plus improbables, si elles ne sont pas en elles-mêmes oulipiennes, procèdent pourtant de la même résonance singulière et paradoxale (« Avrils »). L’embrasure est aussi explorée à sa manière par Laure Samama, en une vidéo d’une minute (« Après-midi »). Hélène Gaudy a confié la mission de fenêtre frontière à deux textes habilement coagulés, « Intérieur jour » s’appuyant sur une toile particulièrement énigmatique de Félix Vallotton, tandis que « Extérieur nuit » déroule à son tour, avec l’aide des dessins voyageurs de Benoît Guillaume, certains chemins nocturnes propres à l’activité onirique, déjà évoquée ailleurs comme un particulièrement étrange réservoir à dehors. Et le rythme sourd du chasse-corbeaux imaginé par Paméla Ramos, dans le jour comme dans la nuit, invente à son tour un dehors particulièrement lancinant, en apparence, alors que c’est bien en-dedans qu’un sombre flot tumultueux bouillonne silencieusement (« Effarouchement »).
Le chasse-corbeaux tonnait maintenant depuis des heures, dans l’intervalle d’un battement de cœur ou deux de ratés, rythme sur lequel il était inutile d’essayer de se régler, trop lent pour nous céder, trop régulier pour empêcher que l’on sombre tout à fait. Les champs s’étendaient tout le jour sous un cagnard chien et tentaient de lever malgré les volatiles. Le village qu’ils encerclaient était vide, et la détonation du canon à gaz roulait le long de ses veines pour s’écraser sur les vitres fermées qui ondulaient sans passion sous la pression. Chaque coup laissait entendre qu’il pourrait éventuellement être le dernier, son entêtement à se reproduire pourtant calé sur le vol lourd des oiseaux – il apparaissait logique qu’il avait été réglé mécaniquement, il envoyait sa charge sourde contre nos murs, puis laissait place à un silence chargé des sanglots rentrés de bêtes incapables de se tenir sur un épi le temps d’en prendre ce qu’il fallait de graines pour que l’insolence triomphe. C’était la nuit que son rappel était le plus coupable. Il laissait à peine le temps de fermer les yeux et de compter les pulsations de son sang sous les paupières qu’il revenait, plus inquiétant encore. Alors tout en nous se mettait également à tonner, d’abord faiblement, puis de plus en plus nettement, jusqu’à ce que les tambours de notre guerre intérieure, déchaînés, promettent une aurore déchirée, vengée, cabrée pour sauver son altitude. (Paméla Ramos, « Effarouchement »).
Un numéro 11 qui témoigne à nouveau, en beauté, de la puissance d’expérimentation de la revue La moitié du fourbi, de sa rare capacité de mise en commun d’une diversité rusant de ses contrastes et de ses angles souvent si inattendus, de son humour érudit et pourtant toujours accessible, et de son habileté à donner du sens à des pirouettes apparentes, soigneusement, méticuleusement, négociées – dehors comme dedans.
La Moitié du Fourbi N° 11 : Dehors
Hugues Charybde le 11/05/2020