Arctic Bath, l'hôtel flottant au pied des aurores boréales en Laponie
Quand votre quotidien hexagonal se résume à éviter les lacrymos et les LBD, dès que vous sortez dans la rue, un peu de rêve d’ailleurs s’impose - et la fréquentation de lieux qui vous offrent une vue sur les aurores boréales permet de penser à autre chose. Bonjour, vous êtes en 2020, en Laponie et c’est furieusement beau !
Réalisé par les deux architectes Bertil Harström et Johan Kauppi, l’Arctic Bath ( hôtel) vient d’ouvrir en Laponie. Harström et Kauppi se sont inspirés des structures flottantes construites par les bucherons pour transporter le bois sur la rivière et proposent six cabines surélevées et six cabines flottantes, avec au centre, une structure circulaire comprenant les saunas, les bains chauds et un grand bain de glace en son cœur.. Les cabines en partie vitrées offrent une vue imprenable sur les paysages arctiques et parfois sur les aurores boréales.
On notera que Kauppi n’en est pas à son premier essais sur glace, puisqu’il a aussi réalisé l’an passé la dernière version de l’Ice Hotel qu’il décrit ainsi :
"Nous avons été très honorés d'être invités par l'Icehotel à concevoir et à créer la salle de cérémonie de cette année. Nous pensons que c'est une mission poétique et belle, de créer un design à grande échelle - conçu pour ne durer qu'un hiver. Il rappelle à chacun d'apprécier le moment présent, de voir la beauté dans l'éphémère et de célébrer la vie".
La salle de cérémonie Ginkgo, conçue par Kauppi & Kauppi, est une ode à la nature et à la vie. Le Ginkgo est la plus ancienne espèce d'arbre connue et un symbole d'espoir, de force et d'amour. Au plafond, 30 étoiles de glace brillantes sont placées pour célébrer les 30 ans de l'Icehotel, et tous les artistes et designers qui y ont contribué au fil des ans. Un espace ouvert et accueillant pour les cérémonies, les célébrations, les rassemblements et la contemplation. Le fan de James Bond appréciera pour l’avoir aperçu dans un des épisodes de la franchise …
Rêve, éphémère et retour à la nature - de quoi oublier un instant l’odeur pourrie des rues de Paris - et d’ailleurs …
Jean-Pierre Simard le 29/01/2020