L'AUTRE QUOTIDIEN

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T'as pas cent BAL ?

A force de ne plus voir que des mail dans la trash box, on ne se souvient plus des joies de l'attente du facteur. Et pourtant, voici au bord des rues, routes et autres chemins vicinaux, de quoi vous ravir l'œil sans vous esquinter les rétines en corps 7 … 

 

Les origines de la boîte aux lettres (BAL) sont politiques, religieuses et maritimes. À Florence, au XVIe siècle, des boîtes en bois (tomburi) étaient destinées à recevoir les lettres de dénonciation par lesquelles des personnes, désirant garder l’anonymat, signalaient aux autorités des actes délictueux ou de trahison de l’État. Sur l’Île de Sainte-Hélène ou au cap de Bonne-Espérance, des réceptacles formés de pierres rassemblées ou troncs d’arbre creux recevaient les lettres destinées aux navires qui devaient aborder ultérieurement… 

La boîte aux lettres en sculpture de chateau et dragon

 

135 000 BAL jalonnent les tournées des facteurs. Un programme de rénovation des BAL a été lancé en 2006. Les nouvelles sont plus visibles (couleurs denses et de grandes tailles), plus accessibles à tous les usagers (indications en braille) et seront bientôt interactives (on leur prédit un rôle de borne informative en lien avec le téléphone portable).  Un nouveau type de BAL a fait parallèlement son apparition en 2006, comprenant la déclinaison de BAL de jour et de BAL de nuit, différenciées par la couleur de la couleur de leur chapeau (orange et bleu) ; elles permettent des dépôts à des heures différenciées.

Mais là on parlait un peu au passé, car pour un petit supplément, vous pouvez dorénavant prendre des nouvelles de vos proches campagnards en filant la pièce au postier. Cool, non ? Plus besoin de quitter son salon ni son canapé… pour la proximité, il reste le téléphone ou Skype, pour ceux qui savent s'en servir.  Et ne pensez surtout pas que je cherche à vous mettre en boîte. Pas le moins du monde. Ou si peu! 

Félix Guétary le 7/05/18

T'as pas cent BAL ?