Inscrire l'humain - à son corps défendant - dans le paysage
Avec ses passages en marge, Marco Fava traque la présence humaine dans les zones péri urbaines.
Interrogé par FotoRoom, Marco Fava révèle son intérêt pour les zones limites qui le révèlent à lui-même. Il déclare que la photo pour lui est un travail thérapeutique qui le fait se sentir bien, quand il le pratique, à tisser des liens entre lui et le monde extérieur.
Sa série Marginal Passages est l'exemple type de son appropriation du paysage qui révèle les relations existants entre l'environnement et la présence humaine. Il réinvestit souvent les mêmes lieux, car il adore voir les variations que ceux-ci subissent au fil du temps. Même sur de courtes périodes.
Avec cette série, il tente de capter l'éphémère des lieux, la notion de passage subreptice, d'instabilité.
Le travail de Marco Fava, sur son site ou surInstagram.
Maxime Duchamps