Le miel acide punk des new-yorkais de Honey

Ici se profile un retour aux affaires du son psyché-punk qui avait fait la notoriété d'un certain New York fin 70's. Autrefois, le nom de code était Dead Boys, aujourd'hui c'est Honey - et ça mérite ! 

Honey est un trio de Brooklyn au son psyché-garage-punk trio constitué du chanteur guitariste Dan Wise, du batteur William Schmiechen, et du bassiste Cory Feierman. Wise qui était autrefois membre de whoPsychic Ills, a croisé Feierman début 2010 et ils ont comparé leurs amours communes des Stooges et de Spacemen 3. Ils ont rapidement décidé d'en faire quelque chose et ont recruté Schmiechen que Wise connaissait quand il jouait avec Amen Dunes. Après une paire de singles comme“Monk” et “White City,” c'est l'album qui vient confirmer tout le bien qu'on pouvait en penser : Love Is Hard, sur Wharf Cat.

Sur Love Is Hard,  c'est assez bizarre d'entendre la puissance d'un Husker Dü sans le charisme de la voix de Bob Mould, de sentir les influences des Dead Boys pour la construction d'un bruit absolument convaincant et de se demander pourquoi un tel son en 2016, quand l'électronique est passée par là  sans même les atteindre d'une vague puce. Bien joué, bien construit, ça fait l'affaire le temps d'un album. Quelle couleur aura le suivant se profile à l'horizon, tant ils semblent avoir déjà couvert leur pré carré ? Mais bon, à donf dans les enceintes, ça couvre bien le bruit de la rue et des émeutes dehors … Son du week-end ?


 Honey – Love Is Hard (Wharf Cat)