En janvier m’était parvenu ce poème. Un peu comme un cadeau qu’on n’a pas mérité. Et puis les semaines avaient passé. On a beaucoup marché dans les rues cet hiver, on a beaucoup crié contre des lois votées en force, conçues pour détruire une solidarité sociale sans laquelle nous sommes d’autant plus menacés aujourd’hui. Je voulais mettre ce poème à l’abri, qu’il fasse partie de notre histoire avant qu’elle ne soit falsifiée, elle aussi. Empêcher que s’effacent les poèmes qu’on reçoit, en les recopiant sur les murs.
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