Le premier août, Santiago Maldonado manifestait avec des Indiens Mapuches d'Argentine quand il a été arrêté par des policiers (voir vidéo). On vient enfin de retrouver son corps dans une rivière. Le gouvernement du businessman ultra-libéral Claudio Macri (le Macron argentin) n'a encore rien fait pour faire avancer l'enquête sur sa disparition, dont personne n'a jamais cru qu'elle ait pu être volonatire. Pire, il réprime avec la plus grande brutalité les manifestations de plus en plus massives (250.000 à Buenos Aires le 1er septembre) qui réclament la vérité sur la disparition de Santiago. La violence de la politique en Amérique du sud, c'est aussi cela. Depuis toujours. Et pas seulement au Venezuela.
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