La question des objectifs et des méthodes de l’occupation de dizaines de lieux culturels négociée avec les autorités contre l’acceptation de restreindre le nombre et les activités des occupants, et surtout de garder ces lieux fermés au monde extérieur, se posait avec de plus en plus d’acuité. Et à l’évidence, dans de telles conditions, le mouvement se cherche. Le 18 mars, l’occupation de l’opéra de Bordeaux a été élargie à l’ensemble du bâtiment, et la jauge limitant le nombre de personnes qui peuvent rentrer a été supprimée. S’en sont suivis des conflits entre les occupants, dont certains relayés dans la presse, et la désolidarisation avec les nouveaux occupants notamment de la CGT, ainsi que celle de la CIP (Coordination des intermittents et des précaires) Gironde. Pourtant, jusqu’à présent, les lieux ont été respectés. On est loin de l’occupation de l’Odéon en 68. Mais comme on le voit, les mêmes protagonistes sont là.
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