A partir de juillet, une délégation de plus d'une centaine de zapatistes et autres peuples indigènes du Mexique sillonnera le continent à la rencontre des collectifs et des mouvements sociaux.
Read MoreIl est temps à nouveau que les cœurs dansent, et que leur musique et leurs pas ne soient pas ceux de la lamentation et de la résignation. Que diverses délégations zapatistes, hommes, femmes et femmes-hommes de la couleur de notre terre, iront parcourir le monde, chemineront ou navigueront jusqu’à des terres, des mers et des cieux éloignés, cherchant non la différence, non la supériorité, non la confrontation, et moins encore le pardon et la compassion. Nous irons à la rencontre de ce qui nous rend égaux.
Read MoreMexique | Quelques heures avant le discours télévisé d’Emmanuel Macron, dont le “prooojeeet” est loin d’enchanter les français (euphémisme), il est intéressant, par comparaison, de lire les cent engagements du président de gauche mexicain Manuel Lopez Obrador, qui a pris ses fonctions au début du mois après avoir été élu avec 53,2 % des voix.
Read MoreRaul Zibechi | Le 16 février, le gouvernement de Michel Temer a confié la sécurité de Rio de Janeiro aux forces armées. Des corps de police aux pompiers et aux prisons, tout passe sous le contrôle des militaires. Ces interventions à répétition (c’est la quatorzième depuis 2008) de l’armée dans les favelas n’ont jamais fait reculer le crime et la violence, mais sont extrêmement efficaces pour atteindre les objectifs inavouables des classes dominantes et de leurs gouvernements : le contrôle et l'extermination de la population potentiellement rebelle ou non intégrable. C'est la raison qui pousse à militariser des pays entiers en Amérique latine, sans toucher à l'inégalité, qui est la cause première de la violence.
Read MoreLe 27 avril 1900, arrive à Veracruz le « Centre Mercantile » (également appelé « Centre Amérique »). A son bord, 525 passagers, 525 travailleurs italiens. 500 autres arriveront, à bord du San Gottardo, le 20 mai. Il n’y aurait là rien d’étonnant pour l’époque, si ce n’est que ces hommes ne sont ni immigrés, ni colons. Ce sont des travailleurs recrutés pour la construction de la voie ferrée de Motzorongo, une petite ville à 40 kilomètres de Veracruz. Ils devaient, au départ, travailler en France. Ce fut là le premier piège, au point que certains, à leur arrivée au Mexique, pensaient qu’ils étaient dans une colonie française. Après; l'histoire devient encore plus folle.
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