“Le seul allié des kurdes, ce sont les montagnes”. Instruits par l’histoire, les kurdes en ont fait un proverbe : éparpillés entre quatre pays, la Turquie, l’Irak, l’Iran et la Syrie, qui ont en commun de s’opposer depuis toujours avec une main de fer à leur volonté d’autonomie, ils ne peuvent compter que sur des alliances de circonstance, motivées par les calculs de puissances plus grandes qu’eux, et n’ont de véritable ami nulle part, sinon dans les peuples du monde, eux-mêmes sans pouvoir. Nous comprenons les voix qui s’élèvent pour condamner leur compromis avec Assad (haïssable, certes, mais ils le savent, on ne leur apprend rien), mais nous ne sommes pas d’accord pour autant pour les mettre soudain plus bas que terre et leur retirer notre soutien.
Read More