La fin du mois, la fin du monde. Toujours la fin. Non. Nous voulons, je veux, un monde beau et humain, un monde où le peuple est rassemblé. Ce n’est pas la convergence des luttes, c’est la convergence des désirs. Nous désirons tous et toutes de vivre mieux, de mourir debout plutôt qu’à genoux, de léguer à nos enfants une terre plus saine, de voir nos parents finir leurs jours dignement, de rire, discuter, échanger, partager, créer, construire ensemble. Nous désirons l’amour. Faire la révolution, c’est faire l’amour. Faire l’amour, c’est être heureux. «A la question « pourquoi vous battez vous ? », nous répondrons qu’il en va de notre idée du bonheur.
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