Washington, Brasilia, Madrid, Buenos Aires, Lima, Mexico... une sorte de pont aérien pour porter le même slogan : "communisme ou liberté". Si, en 1848, le spectre du communisme renvoyait à la peur que suscitait un mouvement ouvrier qui faisait ses premiers pas en politique, et si, pendant la guerre froide, il était le signe que la moitié du monde était soumise à des régimes de "socialisme réel", nous voyons aujourd'hui comment l'anticommunisme crée son propre spectre, tandis que l'extrême droite cherche à s'approprier l'idée de "liberté" et que le progressisme se sent, parfois, inquiet et désorienté.
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