La peste de l'année bissextile 2020 n'a pas amélioré l'humanité, comme le croyaient certains optimistes. Elle l'a montrée dans sa dimension réelle : d’un côté des d'êtres puissants, propriétaires du monde, et de l’autre, ceux qui, en plus d'être liés aux chaînes de consommation, aux manques et aux inégalités dans la distribution des richesses, ont été plongés dans la peur et le caractère péremptoire de l'isolement. Ou, comme l'historien Jean Delumeau l'a déjà dit il y a longtemps, « le temps de la peste est le temps de la solitude forcée ».
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