A Saint-Ouen et ailleurs la scolarisation des enfants Rroms est un droit

A Saint-Ouen, le maire UDI refuse de scolariser les enfants roms.

Comme le relate le Parisien du 14 septembre 2016, « un militant de la plate-forme AIOS (mis en place à la demande du préfet de la région Ile-de-France pour suivre les campements illicites, NDLR) s’est rendu le 30 août en mairie pour inscrire un enfant du bidonville. On lui a indiqué que le maire avait donné des instructions pour refuser ces enfants », raconte Andrea Caizzi, de l’association pour la scolarisation des enfants tsiganes (Aset).

Déjà à Maubeuge, ces enfants ont été refusés par le maire.

C'est intolérable, la scolarisation des enfants, même sans adresse est obligatoire. Des circulaires, pour ces enfants dits "itinérants" ont d'ailleurs été publiées et sont donc exécutoires.

C'est en se basant sur celle du 26 août 2012, que la CNCDH a rendu ses recommandations, en exigeant notamment l'application stricte de la loi comme l'arrêt des expulsions sans relogement.

La non-scolarisation des enfants Rroms est non seulement discriminatoires, mais évidemment préjudiciables pour ces enfants qui connaissent déjà d'extrêmes difficultés.

Aussi l'Etat doit intervenir, se substituer au maires, notamment à Saint-Ouen, et sanctionner ces élu-e-s qui refusent de scolariser ces enfants, faisant preuve d'une xénophobie manifeste.

Madjid Messaoudene


Madjid Messaoudene a lancé une pétition à ce sujet sur Change.org, qui sera adressée à Najat Vallaud-Belkacem et au Défenseur des droits.


Pour suivre la lutte des Rroms à Saint-Ouen : Solidarité Rroms Saint-Ouen