Jon Ching passe à l'huile ses créatures hybrides
Jon Ching trouve un équilibre entre la texture et la couleur dans ses peintures à l'huile furieusement détaillées qui font apparaître des créatures fantastiques - des mouettes avec des panaches de champignons et des moisissures duveteuses, des hippocampes poussant des brindilles feuillues et des poissons avec des nageoires tulipes rayées - comme naturelles dans leur environnement.
Cette vague distinction entre le réaliste et le surréel sature l'ensemble de l'œuvre de Ching, qui imagine un écosystème magique visualisant les relations symbiotiques entre la flore et la faune.
"Je suis inspiré par la vision du monde de nombreuses cultures indigènes qui révèrent le monde naturel et voient dieu dans chaque aspect de notre monde vivant. Je crois que cette perspective est la clé de leurs sociétés durables et qu'elle doit être réveillée dans nos sociétés colonisées." Jon Ching
S'il imagine des formes hybrides, l'artiste de Los Angeles enracine chaque pièce dans le monde existant. Il a un sens aigu pour trouver l'enchantement et l'inhabituel dans ses propres expériences, que ce soit en regardant les documentaires de David Attenborough ou en passant son enfance à Kaneohe, à Hawaï. "Mes créatures les plus surréalistes, où la frontière entre la flore et la faune est floue, sont en partie ma tentative de dépeindre une partie de cette magie invisible", écrit-il. "En les plaçant dans un cadre réaliste parmi des espèces qui nous sont familières, je les projette dans le monde réel. Peut-être que si nous regardons d'assez près ou assez longtemps, nous les apercevrons et mon travail ne semblera plus surréaliste."
Vous pouvez voir les peintures de Ching à la galerie Corey Helford à Los Angeles à partir du 14 août 2021 et trouver des impressions, des autocollants et des cartes postales dans sa boutique. Consultez son Instagram pour avoir un aperçu de son processus et des animaux et plantes de la vie réelle qui façonnent ses œuvres.
Camaïeu de Cyan le 9/06/2021
Les créatures hybridées de Jon Ching
