Avec James Clar, la sculpture devient couleur et lumière

Après les affichages lumineux de Jenny Holzer sur les billboards de Times Square au début des 80's, son compatriote James Clar attaque dorénavant avec son œuvre l'actuelle perception frelatée de la réalité et du temps. 

Quand nos principales sources d’information et d’expériences personnelles proviennent des sources lumineuses artificielles de nos écrans et de nos téléphones, cela entraîne un changement de paradigme : l’espace physique qui nous entourait auparavant fait place à un nouvel espace virtuel, connecté, non physique. 
—  James Clar

James Clar interprète - et surtout rend manifeste - notre relation avec les écrans (dépendance, fascination, éblouissement, vertige) et la dégradation du langage que nous lui devons. Avant de penser à se faire greffer des LED surpuissants qui nous donneront le regard perçant des faucons au fond des rétines,  il faudrait peut-être éteindre ses écrans plus souvent… 

Les Izmor le 27/04/18

Les sculptures lumineuses de James Clar

Plus sur le travail de Clar ici