Jan Cieslikiewicz cherche de l'ordre, mais en couleurs
Avec sa série cryptique Null Hypothesis, le photographe polonais Jan Cieslikiewicz tente de mettre au point une étude sur l'aléatoire. Et le moins que l'on puisse dire à regarder de près celle-ci, il y parvient haut la main. Prix Tribew 207, Null Hypothesis est visible au 104 au Festival Circulations. Attention, ça claque fort dans les rétines.
C'est peu dire que l'aléatoire est son monde : à l'origine c'est un nageur olympique qui est parti étudier les maths à Harvard, avant de devenir trader à Wall Street et tout lâcher enfin pour la photographie. Au hasard Blathazar ?
‘Un jour que je prenais une photo granuleuse et hors cadre de lampadaires, ou de fenêtres, je ne me souviens plus très bien, avec un appareil photo digital de merde, je me suis aperçu que celle-ci exprimait exactement ma démarche vers quelque chose d'indéfini. Depuis, je m'en suis tenu à la photographie … ’
Sa série Null Hypothesis tire son nom d'une hypothèse scientifique entre diverses sciences qui affirme qu'une ligne entre deux phénomènes ne peut être qu'aléatoire. Le but du chercheur est donc de prouver la nullité de l'hypothèse pour envisager une vraie relation mesurable.
Jan Cieslikiewicz - Null Hypothesis -> 05.03.2017
Festival Circulation(s) au 104 - 5, rue Curial 75019 Paris