Le commutateur invisible de Joey Anderson

Soufflant le feu dans ses sets de DJ , il pratique aussi la house lunaire sur ses albums. Le yin et le yang de Joey Anderson via son dernier album.

Joey Anderson est un DJ-producteur américain du New Jersey qui public sur de nombreux labels ( Inimeg, Dekmantel, Earth Tones, Finale Sessions , en sinuant entre house et techno, passant des envolées de bulles synthétiques de "Above The Cherry Moon" au gémissant"Press Play." Mais ce qui marque son travail, c'est surtout la subtilité et l'ambiguïté de ses compositions, à grands coups d'immanquables mélodies obliques qu'il peaufine jusqu'à les rendre extrêmes.

Invisible Switch joue des deux univers avec une face nocturne et une autre enfiévrée. On démarre dans les crachements de statique avec "Organ To Dust," et on continue avec des jeux de pirouettes déconstruites avec kick-tom-kick groove. "Reset" rappelle de beaucoup"Press Play"' et sa mélancolie des étoiles, même si une ligne de basse menaçante différencie les deux.

Following in the wake of other like-minded East Coast producers like Levon Vincent, Anthony Parasole and Fred P, Joey Anderson is the latest offering in a fresh load of artists hailing from New York. Like his predecessors the American reached a wider audience at a relatively late age, and also like those before him, Anderson can do a lot with very little. The art of omission is mastered by this techno stalwart, who quickly became a Dekmantel family member by both performing at our events and releasing an impressive album on Dekmantel Records. This 12th instalment to the Dekmantel podcast series sees a beautifully build up mix. As Joey proofed at his Panoramabar set in March, he warms up a crowd like no other. This mix starts of with some deeper tracks, examplarery for the New York sound Joey represents. Towards the end the podcast becomes more techno and features “1974” from his latest EP on the Dekmantel label.


La seconde partie de l'album est à l'opposé, avec un Anderson qui se propulse sur le terrain des hymnes de club martelants du genre d'"Amarna" et "18 Arms," avec des lignes de synthés qui bruissent comme des insectes hystériques sur fond de rythmiques qui pèsent dix tonnes. Et puis arrive "Nabta Playa," dont la mélodie contrariée arrive par à-coups sur fond de groove hyper-rapide, avant de céder la place à la menace de drone envisagée sur "Beige Mantis."

L'affaire se clôt ensuite par un retour à la douceur avec "Blind Light," , tout bruissant de piano arty et d'artifices de production made in Detroit. Yin-yang et retour. La techno n'a fini de nous surprendre et Joe Anderson, d'en être un point fixe notable depuis ces dernières années.

Invisible Switch de Joey Anderson (Dekmantel)