L'AUTRE QUOTIDIEN

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L'actuel changement climatique qui s'annonçait en 1964 à Dhanushkodi

De la montée des eaux aux cyclones errants, un exemple marquant d’une catastrophe. La ville de Dhanushkodi, située au sud ouest de l’ile de Pamban, à quelques kilomètres du Sri Lanka, a été détruite par le cyclone Rameshwaram. De nombreuses habitations, une église, une gare ferroviaire ont été dévastées par des vents à 280 km/h et les vagues d’un raz de marée de 7 mètres de haut, le 22 décembre 1964. Un avant-goût des cataclysmes à venir ?

Environ 1800 personnes sont décédées durant cette catastrophe naturelle, dont 115 passagers à bord du train Pamban-Dhanushkodi.

Le gouvernement de Madras a déclaré la ville fantôme et il ne reste, de cette époque, que quelques pierres et du béton résiduel qui attirent les touristes amateurs de ruines tragiques.

Malgré qu’elle soit considéré par le gouvernement comme ville fantôme, la vie humaine y a repris ;les pêcheurs locaux y exploitant toujours l’océan en habitant de petites huttes au bord de plage.

On ne parlait pas encore, à l’époque, de changement climatique. On se disait que c’était la faute à pas de bol, une mauvaise conjonction astrale… Mais depuis que la météo est devenue un générateur d’angoisse, suivi à la lettre par les gouvernements pour canaliser les déplacements, ou encore que depuis le passage de l’ouragan Kathrina, une partie de la Nouvelle-Orléans n’a toujours pas été reconstruite, on se dit qu’il va bientôt falloir abandonner la perspective d’habiter au bord de l’eau… 

Shandi Gare, le 29/10/2021
Le passage d’un cyclone en 1964 à Dhanushkodi