L'AUTRE QUOTIDIEN

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Leron Thomas et Baloji, coup double à la Dynamo !

Si le premier, Leron Thomas, réussit là où Maxwell s'est planté à réinventer un idiome soul-funk pour 2016, le second, Baloji, remixe l'Afrique de l'Ouest à l'aulne de se belgitude décomplexée. Un fameux coup de groove, un vrai coup double. Go, go, go !!!!

Leron Thomas

C'est un brouilleur de pistes absolu et un bouilleur de cru à sa manière , le trompettiste texan invente une néo-funky-soul étincelante entre France et USA. Si son nom a d’'abord circulé dans la galaxie des jazzmen qui swingent autrement, Leron Thomas a vite pris tout le monde à contre-pied. Jouant à repousser les frontières entre jazz, funk, rap, soul et rock, il s’'est tracé sa propre ligne esthétique. Pour preuve, son premier album enregistré entre New York et Paris, avec l’'équipe du producteur Guts, à mille lieues des projets en pilote automatique. Le trompettiste et chanteur y pratique les grands écarts, loin des sentiers balisés. La meilleure façon de s'’inscrire dans le sillon d’'une musique qui fait rimer diversité et liberté, en faisant danser.  Un nouvel avatar funky-soul y a vu le jour !  
Leron Thomas-  trompette et chant, Florian Pellissier - Fender rhodes, Grégoire Fauque - guitare, Sylvain Rudy - basse et Thibaut Brandalise - batterie.

http://leronthomas.com/

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Baloji & L'Orchestre de la Katuba

Le Congolais grandi à Liège crée la collision entre rumba, rap et boombap, qui sinue de Belgique en Cameroun et Congo pour s'imposer en chef-sorcier des nouveaux sons africains. Depuis deux albums, le poète beatmaker a entamé un effréné retour aux sources, tendance afro-futuriste. A l’image de son identité composite et de son univers singulier qu'on découvre à travers ses clips, il arbore des talents multiples. Porté par son Orchestre de la Katuba - avec Dizzy Mandkeku, légende de la guitare congolaise- qui s'ajuste sur tous les rythmes, Baloji bâtit une bande-son trépidante qui s'’inscrit sur le fertile terreau de ses origines et s'’écrit au présent d’'une réalité minée. Son nouvel opus 64 Bits & Malachite ne fait-il pas référence au processeur et au minerai que l'on trouve au Katanga, le pays du cuivre ?

Baloji - chant, Charlotte Adigéry - choeurs, Dizzy Mandjeku - guitare, Philipep Ekoka - claviers, Didier Likeng - basse et Saidou Ilboudo - batterie. 
 

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Leron Thomas + Baloji & L'Orchestre de la Katuba - samedi 19 mars à 20h30
Festival Banlieues Bleues -   Dynamo Ballroom #1 - à la Dynamo de Banlieues Bleues, Pantin