L'AUTRE QUOTIDIEN

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La signature unique d'ébénisterie des Nakashima

On aurait envie d'un meuble de cette honorable maison nippone connue depuis plus de 70 ans aux USA, comme au Japon, qu'on s'apercevrait sur catalogue - au hasard Sotheby's- que la moindre banquette y coûte dans les 30 000$. Alors, on chercherait pourquoi. Et, après avoir admiré quelques pièces, on se rendrait à l'évidence. Pas que cela les vaut, là n'est pas la question, c'est juste le marché. Mais la vraie valeur est là, celle du travail d'orfèvre. Celle du plus qui défie le temps et les écoles par son unicité.

A la croisée du zen japonais et des recherches de design du Bauhaus, la famille Nakashima, de père en fille poursuit un objectif d'excellence. Celui d'un mobilier haut de gamme qui laisse souvent apparaître des forme basiques connues, mais presque toujours avec de l'écorce qui reste, en signature, au bord des formes ainsi concoctées.

Avant de commencer à travailler vraiment le bois, George Nakashima fut architecte et ne se mit à l'ébénisterie japonaise qu'enfermé dans un camps, comme ses congénères nippo-américains durant la Seconde Guerre mondiale. Il y est vite devenu une célébrité et en fut sorti pour devenir le principal rénovateur du travail du bois en Pennsylvanie, puis le principal ébéniste des USA. Avant de recevoir le prix, au Japon, de dieu vivant de l'ébénisterie…

En 1984, George Nakashima eut l'opportunité d'acheter les plus grandes planches de noisetier qu'ilavait jamais vu et chercha à réaliser leur potentiel. Il rêva alors à la création d'autels pour la paix, disséminés de par le monde, comme autant de centre de méditation, de prière et d'actions pour la paix …

Friedrich Angel

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