L'AUTRE QUOTIDIEN

View Original

Tasya Van Ree, Madame Cowboy, photosensible

Le trio Johnny Depp, Amber Heard et Tasya Van Reese a quelque chose des amours qui déchiraient et raccommodaient les surréalistes. Des trois, à notre avis, la plus créative est la moins connue : la photographe Tasya Van Ree. Et donc facteur de désordre.

• Tasya Van Ree

• Tasya Van Ree

See this content in the original post

Tasya van Ree est une photographe au bord de la reconnaissance internationale, qu'on peut définir en quatre mots :  sensualité, lyrisme, intimité et romantisme. A la fois peintre, photographe et réalisatrice, la force de son univers tient à la façon qu'elle a de l'organiser par fragments qu'elle redispose ensuite à façon, entre désir et violence, mais toujours à la limite de la méditation.  


A lui trouver un modèle, on affirme sans détour qu'elle aura dépassé la qualité sado-maso des clichés glacés/désirants d'un Helmut Newton, pour lui redonner un sourire typiquement féminin. Pas vraiment désarmé face au monde, mais en léger recul par rapport à l'objet, tout en le façonnant à son œil pour lui donner la forme voulue par son cadre. Qu'elle s'intéresse à des stars, des inconnus remarquables, des objets ou des végétaux, ou se laisser porter par son amour pour sa muse, Amber Heard, un style est à l'œuvre qui bientôt portera son nom. À travers ses clichés, nous percevons l’intensité et l'essence même des personnes ou des paysages, comme un commentaire visuel de la vie. 

See this content in the original post

• Tasya Van Ree

• Tasya Van Ree