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Les femmes gilets jaunes envoient bouler la Manif pour tous

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Les femmes gilets jaunes d’Île-de-France envoient bouler la Manif pour tous

Dans la série on cherche à nous prendre pour des imbéciles : les gros bourges homophobes et réactionnaires des quartiers huppés essaient de rallier des Gilets jaunes pour leur manif contre l'ouverture de la PMA à toutes les femmes.

En janvier dernier déjà, la Manif pour tous avait trollé la consultation nationale en ligne du Conseil économique, social et environnemental : voilà que soudain l'abrogation du mariage pour tous devenait, soi-disant, la première revendication des Gilets jaunes ! On s'en souvient, nos détracteurs s'étaient emparés de l'occasion pour traiter les GJ d'homophobes !

Rebelote, la Manif pour tous, dont l’unique obsession est de taper sur les LGBT, voudrait nous utiliser cet automne ! Nous n'avons aucun point en commun avec ce mouvement homophobe, devenu un mouvement politique actif, qui cherche juste une récupération opportuniste et se répand en mensonges !

Nous, Femmes Gilets Jaunes Ile-de-France, nous élevons fermement contre ces discours haineux et soutenons TOUTES les femmes, en couple hétéro ou homo, ou célibataires, souhaitant avoir recours à la PMA, procréation médicalement assistée, pratiquée depuis longtemps chez les couples hétéros.

Que certain.es puissent croire une alliance possible avec ces bourgeois.e.s réactionnaires, haineux.ses et dangereux.ses serait aberrant et désastreux pour les Gilets jaunes !

Les revendications des GJ n’ont rien à voir avec la Manif pour tous.

Femmes Gilets jaunes Île-de-France : voir leur page Facebook

#MonCorpsMonChoix #NonàlaRécupération #PMA 
Photo : Emm Emm


Le jeune Karl Marx, Raoul Peck.

Lettre des parents des 3 jeunes allemands condamnés a de la prison ferme pour transport de livres gauchistes près du G7

« Mesdames et Messieurs, désespérés, nous nous tournons vers vous car nos enfants ont disparu en France dans des conditions juridiques douteuses.

Nos enfants ont disparu le mercredi 21/08/2019 alors qu’ils se rendaient au Pays Basque, au nord de l’Espagne. Ils faisaient partie d’un groupe d’environ 10 personnes qui s’y rendaient pour des vacances en camping. Le 23/08, une personne du groupe arrivé à destination en Espagne nous a contactés pour dire qu’un véhicule avec nos fils à bord n’était pas arrivé. Au début, on craignait un accident de la route. Cependant, un autre message d’alarme inattendu est arrivé : les 3 personnes ont été arrêtées à un poste de contrôle d’autoroute à Biarritz. L’arrestation par les forces de l’ordre a eu lieu suite au dispositif de sécurité mis en place à l’approche du G7 à Biarritz.

Depuis l’incident, 12 jours se sont écoulés – et nous en tant que parents avons jusqu’à présent peu d’informations officielles.

Divers médias (d’abord Die Welt, puis Süddeutsche, Spiegel en ligne, etc.) ont donné plus d’informations – notamment la description selon laquelle des armes (spray au poivre ou gaz lacrymogène – selon leur appartenance politique) et de la littérature de gauche ont été trouvés ; cela suffit évidemment en France pour accuser de « participation à un groupe en préparation d’actes de violence » puis pour condamner les trois. On peut se demander ce qui a conduit à cette condamnation à 2 et 3 mois de prison, si le transport d’arme a été pris en compte, même si ils ont été acquitté sur ce point. Jusqu’à présent, malgré de nombreuses demandes, nous n’avons aucun accès aux condamnés. Aussi, il n’y avait aucun choix de l’avocat, mais seulement un avocat commis d’office. Un jour après la condamnation, les trois hommes âgés de 18 à 22 ans ont été répartis dans trois prisons différentes. Selon les médias, l’une des prisons est surpeuplée et les conditions de vie catastrophiques pour les prisonniers.

Dans les médias plutôt de gauche (y compris Radio Dreyecksland), on a soutenu que les trois jeunes hommes figuraient sur une « liste » du BKA et que cette information avait été transmise à la police française (NDT : équivalent fiche S). C’est sur cette base qu’ils ont été interpellés. Jusqu’à présent, nous n’avons aucune preuve de cette thèse, mais il faut noter que personne n’a pris de position officielle à ce sujet. Le rédacteur en chef de Radio Dreyecksland figurait également sur cette liste et a été expulsé de France.

L’ambassade allemande a tout d’abord alourdi le problème en nous disant qu’il n’y avait aucune information ou que les détenus ne voulaient aucun contact, ce qui n’était pas du tout prouvé. C’était censé être le devoir de l’Ambassade de vérifier elle-même cette allégation par téléphone avec les détenus. Entre-temps, elle a tenté d’établir un contact, sans succès jusqu’à présent. À la demande du membre du Parlement, Sevim Dağdelen, le ministère des Affaires étrangères s’est assuré d’établir le contact avec les détenus, mais cela semble être possible uniquement par courrier et peut donc durer jusqu’à trois semaines. Aucun des trois ne parle français et aucun n’a actuellement d’avocat. Dans un article de presse, il a même été question d’utiliser des policiers comme interprètes. Très probablement, les détenus ne sont pas autorisés à téléphoner car aucun d’entre nous n’a reçu d’appel de leur part. Seules des lettres de celui de 18 ans nous sont parvenues.

La date limite pour s’opposer à cet absurde jugement expire le lundi 2 septembre 2018 et nous n’avons aucun moyen de fournir une assistance juridique à nos enfants car nous n’avons pas de contact et les autorités françaises ne coopèrent pas.

S’il vous plaît, aidez-nous, les parents des trois disparus.

Cordialement, Christa et Michael Müntnich, Diana et Alexander Kurtz, Angelika Kronawitter et Christof Meder.


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"Une occupation de squat pour migrants et demandeurs d'asile vient de très mal tourner à Lyon. Les policiers ont tabassé les militant-e-s sur place. Ceux/celles-ci retranchées sur le toit ont tenté d'échapper aux flics en sautant et se sont fait littéralement piétiner par les FDO.
On dénombre de nombreux blessé-e-s et des arrestations.
Voici la vidéo ou l'on voit des sans-domiciles, des squatteurs-euses, des militant-e-s, des migrant-e-s se faire copieusement tabasser devant des soutiens impuissants face à ce déferlement de violence gratuite de la part de la police.
Les personnes violentées s'étaient retranchées sur le toit de l'immeuble où ils comptaient dormir, afin de fuir des forces de l'ordre déchaînées. Plusieurs personnes interpellées et d'autres hospitalisées suite aux coups donnés. Un toit c'est un droit !"
https://twitter.com/antifa_lyon/status/1169324950815203329


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